Des reflets d’ombres changeantes sur les flaques à peine ridées par le souffle de la brise.
La lumière obscurcit la lande.
Tenaces, les rochers et les bâtis s’érodent imperceptiblement.
Et les ombres courent sur le tableau de lumière.
Une invitation à la contemplation, banc mouillé des embruns, large, confortable, paisible en cette fin de journée.
Pendant que la marée refait son sketch, encore une fois.
La lumière transperce les nuages et la maison.
Il reste des traces, sur la grève, où un chemin de petits pas n’a pas encore été effacé par le ressac.
Là encore, envie d’aller enfourcher cette étrange monture.
Brefs mouvements rapides dans le ciel où la nuée forme et reforme d’étrange figures.
La lumière, enfin, décroit à l’horizon, derrière les volets clos.
Décembre au pays Bigouden a des reflets changeants.