La bagarre

C’était vraiment la bagarre pour arriver à entrer dans ce complexe multi-je-sais-pas-quoi-d’ailleurs, construit autour du lac et qui comprenait galerie commerciale, une piscine, beaucoup de bureaux, grands et petits, et un minuscule parking, planqué juste au bord de la falaise.

J’avais finalement réussi à trouver l’accès, après avoir décidé le matin de les retrouver là-bas où elles étaient parties prendre leur cours de planche à voile, et une fois garé, mon drôle de véhicule paraissait bien petit sur l’emplacement que j’avais choisi. Il faut dire qu’il ne faisait que la taille d’une boite à chaussure, et deux fois sa hauteur environ, tout en métal et dont le dessus comportait un lit moelleux.

Ne me demandez-pas comment je faisait pour y conduire, tout ce dont je me souviens est que j’avais largement la place de me glisser sous la couette de plumes.

Autant le parking était vide, autant les files d’attente à l’accès du complexe étaient immenses. Chacun avait apporté de quoi patienter, qui une table et des chaises, qui un barbecue dont l’odeur des merguez parvenait jusqu’à mes narines, qui encore un cerf-volant qu’il arrivait à faire voler, je ne sais pas toujours pas comment, sous les deux mètres cinquante du plafond !

Bref, encore un magma bizarre d’événements étranges.

Ensuite, ayant bu deux cafés, je suis monté sur mon fier destrier et j’ai parcouru bourgs et hameaux pour me rendre … au boulot. Étonnamment pas de bouchons, tout le monde était courtois — enfin, un peu plus que d’habitude, j’ai quand même croisés deux ou trois manants qui mériteraient le cachot —, le fond de l’air frais juste comme il faut et le soleil juste au bon endroit !

Me plaisait à penser que mon rêve de cette nuit continuait… quand soudain mon sous-boss est rentré dans mon bureau !

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