Le sommeil

Le sommeil : n.m., période calme (a priori) pendant laquelle on fait des rêves rigolos, des cauchemars horribles et au bout de laquelle le réveil sonne pour vous tirer de sous la couette douillette afin d’aller gagner de l’argent pour votre patron après avoir bu un café, couru dans les transports en commun compressés comme des sardines aux heures de pointes, supporté toutes les inepties que seul un environnement professionnel est capable de produire et refait pareil dans l’autre sens jusqu’à votre couchage du soir.

Il est à noter qu’on se souvient bien plus souvent des cauchemars horribles que des rêves rigolos. D’ailleurs, est-ce qu’on fait vraiment des rêves rigolos ? Personnellement j’aime me souvenir des cauchemars que je fais en ce moment ; ils sont souvent à la frontière du fantastique et me servent parfois à écrire quelques phrases.

Tiens, c’est comme hier, j’ai eu un peu l’impression de cauchemarder quand j’ai compris qu’un quart de siècle de travail en commun n’impliquait pas un minimum de confiance. Ah le doux rêve du contrôle à outrance, possible uniquement sur preuves tangibles ou par la simple présence — ce qui est assez paradoxal quand on y songe ! En fait, ça m’a pas mal déçu, même si je m’en doutais depuis longtemps. C’est assez rétrograde comme attitude, et ça a des effets négatifs évidents — je me demande s’ils s’en rendent compte.

Si un supérieur ne peut accorder sa confiance aux hommes moins élevés hiérarchiquement, alors le peuple ne peut être bien administré.

Confucius, La sagesse

Mais bon, ça n’est pas très grave, j’ai beaucoup d’autres sources de satisfaction par ailleurs…

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