Je ne connais pas cet homme, non, non. Pas plus d’ailleurs que cette femme, là-bas, assise au fond du wagon. D’ailleurs connait-on réellement les gens que l’on croise, que l’on côtoie ? Mais ça ne m’empêche pas, de temps en temps, d’apprécier ce qu’ils sont, ce qu’ils font.
Sur le chemin de mon boulot, je passe devant un mur de ciment gris sale de quelques dizaines de mètres de long et que la mairie a souhaité égayer. Ils ont alors invité quelques graffeurs pour obtenir finalement une fresque plutôt agréable à l’œil. Il faudra un jour que je m’arrête pour la prendre en photo !
À l’endroit où je m’arrête souvent, vu qu’il y a un feu rouge, une citation est reproduite sur ce même mur :
Être est plus est plus indispensable qu’avoir.
Le rêve, c’est d’avoir de quoi être.P.
Et à chaque fois je tique sur le prénom pour ensuite me souvenir que P. (pour Patrice) est le fils de Frédéric qui me vient spontanément en tête vu la copieuse quantité de San-Antonio que j’ai lu il y a quelques dizaines d’années.
Cela dit, Internet a l’air de penser que cette citation aurait plutôt été l’œuvre du père et pas du fils…