La lampe de poche

Vous vous souvenez, vous aussi, alors que vos parents vous intimaient l’ordre d’éteindre et de dormir, que vous vous cachiez sous les draps avec votre lecture préférée du moment et la vieille lampe de poche et sa grosse pile plate — celle qui ne durait pas très longtemps et qui donnait à la fin une lumière quasi inexistante à s’en exploser les yeux — pour continuer avidement la lecture de la veille ?

Je passais parfois des heures ainsi, à dévorer mes romans, passant la tête hors des draps un court instant, juste le temps de respirer un peu plus d’air frais que le dessous chauffé par ma respiration…

Eh bien hier soir, cherchant un peu plus de chaleur que d’habitude — le retour depuis la Normandie en moto avec une température plutôt basse m’ayant laissé les membres passablement glacés — je me suis retrouvé un peu dans la même situation, avec ma liseuse et son écran rétro-éclairé sous la « tente » de mes draps.

J’aime ses réminiscences de temps passés !

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