Le cheveu dans la soupe

Hier soir, je me suis rendu au Paris-Carnet, 33ème du nom. Parti vers 20 heures du boulot, j'arrive 3/4 d'heure plus tard. Je tourne pendant une 1/2 heure pour trouver une place. J'en ai marre d'être obligé de venir en voiture, j'en ai marre de me coltiner des malfaisants. J'en ai rencontré un sur le périphérique, un qui a trouvé le moyen de me traiter de "…" (je vous fait grâce des insultes) parce que j'avais eu le culot de conserver la priorité. Vous vous rendez compte ? Il pensait surement l'avoir acheté avec son gros 4x4 Mercedes, sa priorité, celle de ceux qui vous regardent de haut, du haut de leur 200 chevaux, si seulement ils savaient comment je les trouve ridicules la-haut ! Comment un pauvre parisien en Peugeot pouvait à ce point lui manquer de respect ? Je dis malfaisant mais je pense à des mots plus crus.

Finalement garé, je descend à pied vers le lieu prévu, je rentre, je trouve la salle, je vois plein de tables bien alignées avec des gens assis qui discutent avec animation. Seules quelques personnes forment un petit groupe debout à l'entrée de la salle et forment barrage sans s'en rendre compte. J'ai finalement trouvé un passage, ai cherché quelques visages connus, en ai vu un ou deux, puis suis reparti. Décidement, il faudra à l'avenir que j'arrive au début de la soirée, pas en plein milieu, car là je me suis senti comme un cheveu dans la soupe. Pas eu le courage de bousculer ce bel alignement, pas eu le courage de m'inviter dans une discussion, une autre fois, peut-être. Pour tout dire, j'ai préféré le précédent et pourtant …

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