Merci Microsoft (fin)

(suite et fin du chapitre 5)

Le lendemain matin, à l'hôtel, après un petit-déjeuner de travail avec quelques collègues qui allaient bientôt venir en France, le responsable qui m'avait fait venir me donne une enveloppe contenant l'équivalent de 5000 dollars en monnaie locale pour payer ma prestation et mes frais et m'envoie dans une banque accompagné d'un de ses employés afin de convertir cette énorme liasse en billets verts. C'est chose faite quelques dizaines de minutes plus tard et je prends alors un car qui m'emmènera, au bout d'un périple de cinq heures, jusqu'à Incheon (l'aéroport de Séoul) où je dois prendre mon avion pour rentrer en France.

Au moment de la fouille, très sérieuse à ce moment, j'ai provoqué un certain remue-ménage lorsqu'ils se sont aperçu du montant de la somme que je portais en liquide dans la poche. Finalement, après quelques conciliabules en coréen dont je ne saurai jamais la teneur, j'ai été autorisé à embarquer avec mes billets dans la poche. Onze heures de plus dans un avion, coincé entre une gamine et le hublot, à dormir ou à écouter quelques français expatriés pour la construction d'une ligne de TGV et qui rentraient passer quelques semaines de vacances dans leurs familles. J'ai beaucoup dormi et rêvé pendant ces longues heures.

Un sacré dépaysement que ce voyage éclair passé pour beaucoup sur la route. Un voyage avec beaucoup de découvertes et des images plein la tête et pour longtemps. Un pays curieux qui mélange l'ultra-moderne avec le presque moyen-âge à certains égards, je pense entre autre à la condition des femmes là bas. On sent qu'ils veulent atteindre, voire dépasser le niveau de vie des japonais, mais en le faisant un peu dans le désordre !

Voilà ce que m'a valu deux oublis des développeurs de chez Microsoft dans le code d'Access 2000 ! J'ai deux regrets à propos de ce voyage. Le premier est de ne pas avoir emmené d'appareil photo, il y avait beaucoup de choses à photographier, croyez-moi ! J'ai encore dans la tête des dizaines d'occasions de photos que j'aurai pu faire. Dommage, vraiment dommage. Mon deuxième regret est de n'avoir pas pu aller faire un aller-retour à Tokyo. Ca m'aurait beaucoup plu d'aller y faire un tour, un jour ou deux. Une prochaine fois surement.

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