Il y a des moments, j'ai l'impression que ma vie est comme le titre de ce que je suis en train de (re)lire en ce moment :
Dédales sans fin, K. Dick.
Un exemple. Ma femme a besoin de faire faire trois couronnes. Elle prend rendez-vous chez la dentiste laquelle lui proposera le choix entre plusieurs types de couronnes. En or, en métal blanc ou céramique. Une fois rentrée à la maison, on regarde les prix, le montant du remboursement de la sécu et celui de ma mutuelle. Chouette, je suis plutôt bien couvert et cette opération ne me coutera rien, les couronnes (y compris les céramiques) étant en dessous du plafond accordé par la mutuelle.
Ma femme retourne voir sa dentiste, lui dit qu'elle choisit la céramique et récupère un devis en bonne et due forme. Au passage nous apprenons qu'il nous faudra avancer un tiers de la facture au prochain rendez-vous et que le solde devra être payé une fois les couronnes posées, le 8 décembre, et que non elle n'attendra pas que nous soyons remboursés pour encaisser les chèques. J'appelle alors la mutuelle car j'ai vu sur leur site qu'ils accordaient des avances dentaires qui peuvent représenter 70% du montant de leur remboursement. La dame que j'ai au téléphone m'explique qu'il me faut faire la demande par courrier en y joignant le devis. Je m'exécute aussitôt et prévient la dentiste qu'il ne faut pas qu'elle encaisse le chèque car la mutuelle lui fera un versement direct.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, non ? Eh bien non. J'ai appris aujourd'hui, par l'intermédiaire de la dentiste, que l'avance dentaire n'était pas comprise dans le contrat signé par mon entreprise. Ils auraient pu me le dire avant que je fasse le courrier ! Surtout que l'interlocutrice de la mutuelle que j'avais eu au téléphone m'avait même calculé le montant de l'avance qui serait réglé au dentiste.
Voilà un bel exemple de dédale, n'est-il pas ?