Écrire

Vous le savez tous, j'aime écrire, j'aime raconter des histoires, des anecdotes, des petites choses qui font la vie de tous les jours ou des fictions qui laissent l'imagination s'envoler. J'ai pris beaucoup de plaisir récemment à construire jour après jour une histoire grâce au jeu concocté par Kozlika et mené cette fois par Samantdi.

À de nombreuses reprises vous avez pris le temps de me dire que vous appréciiez ces lectures allant même pour certains me conseiller d'aller plus loin. Si seulement ! Je ne rêve que de ça en ce moment. Plus le temps passe plus l'envie se fait pressante. C'est un exutoire mais pas seulement, c'est plus que cela. Je crois que j'aurais aimé en faire un métier. Vivre d'écrire me comblerait en ce moment. Vivre d'écrire et faire quelques photos pour décorer entre mes mots.

Pendant cette semaine, tous les jours vers 22 heures, à chaque fois qu'un nouvel épisode était sur le point de naître, j'étais excité, j'y avais pensé toute la journée. Les idées fourmillaient dans ma tête et une fois que j'avais choisi la trame, il me fallait quelques minutes pour les assembler, pour l'écrire en entier. Les combinaisons possibles étaient quasiment infinies, malgré les contraintes, celles du jeu plus celle que je m'étais imposée, j'ai toujours joui d'une grande liberté.

C'est très curieux de constater que ces contraintes n'en sont pas. Pas une seule fois je me suis trouvé bloqué, en me demandant ce que je pouvais bien en tirer. Le choix des amorces n'y était probablement pas étranger. Mais il n'y avait pas que cela. La feuille blanche m'inspire. Dès qu'une petite phrase y écrite, une autre se présente et les mots défilent, c'est … c'est un bonheur.

J'aime savoir que je vais bientôt vous livrer encore une histoire. J'ai toujours une idée en cours d'ébauche, un billet en tête, quelques lignes sur mon carnet qui se transformeront un jour en mots.

Et puis surtout il y a cette poésie, cette musique. Elles sont présentes dans ma tête lorsque je compose mes phrases, il me faut du rythme, il me faut de la fluidité. J'use fréquemment de rimes pour rythmer mes lignes, même si je le fais de façon peu orthodoxe, j'ai l'intuition que cela donne du souffle à l'ensemble que ça permet de respirer pendant la lecture. J'aime aussi détourner le sens premier des expressions, rester à la lisière tout en gardant la compréhension, ça rend le texte différent, parfois étrange.

Tout ça est à mille lieues de mon métier d'en ce moment !

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