On parle de plus en plus de la crise des 'sub-primes' aux États-Unis, crise qui va probablement provoquer ce que les milieux autorisés (et les journalistes) appellent une récession. On commence d'ailleurs à parler d'un phénomène d'une ampleur sans précédent depuis la dernière guerre mondiale. Bref que du bonheur en perspective pour la France d'en haut.
En attendant, au train où vont les choses, les planches à billets vont bientôt nous produire du papier qui vaudra de moins en moins et qui du coup va nous obliger à travailler plus pour en gagner plus. Elle est là l'astuce pour la France d'en bas ! Ce n'est pas tant pour augmenter notre pouvoir d'achat que ces messieurs nous tancent à gagner plus, mais justement pour éviter de tomber trop bas et continuer à payer impôts, sel taxes et gabelle franchises.
Quelle sera la valeur refuge dans l'avenir plus ou moins lointain ? L'immobilier risque de suivre la même tendance qu'en Amérique où les prix chutent rapidement. L'eau, l'énergie et indirectement le savoir seront probablement des valeurs prisées.
Chérie ? Sors la pelle et les seaux, on va creuser une piscine pour stocker notre épargne !
Avoir du liquide va bientôt prendre un autre sens ;-)
1 De fred -
J'ai déjà la piscine, mais sans le liquide.
;-)
2 De gilda -
Je le sens comme toi (depuis un moment déjà), je pense que la crise des subprimes ne sera qu'un facteur aggravant. De toutes façons ça fait plusieurs années que je me sens comme "avant guerre" et suis inquiète (très) pour la génération de nos enfants.
3 De subprimes -
Crise des subrimes : une explication simple pour ceux qui essaient encore de comprendre.
(inspiré d’un blog)
Alors voilà,
Me Ginette a une buvette à Bertancourt, dans le Nord (ch’ti).
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses très fidèles clients, tous “alcoolo”, et tous au chômage de longue durée.
Vu qu’elle vend à crédit, Me Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
en plus, elle peut même augmenter un peu les prix de base du “calva”
et du ballon de rouge.
Ses créances deviennent assez importantes, mais elle tient (toujours/encore)
Max, jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les “créances” du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Me Ginette
(il ignore ou pas qu’il a des dettes d’ivrognes comme garantie).
Au siège de la Banque, des “Traders” avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre, non sans expliquer que ces “actifs”
ont en réalité, 10 fois leur valeur annoncée : c’est sans danger..
La Banque récolte ainsi (n) fois la créance de Me. Ginette.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous, mais sur-côtées à chaque transaction (les ardoises des “alcoolo” de Me Ginette).
Ces “dérivés” sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de plus de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les “alcoolo” du troquet de Bertancourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes ..
La buvette de Me Ginette fait faillite,
Max a été viré, les “traders” ne sont pas inquiétés,
pas plus que le grands “pontes” de la Banque.
Maintenant je lance le jeu de piste :
OU EST PASSE LE POGNON ?
le premier qui trouve a gagné !