Comment faire comprendre à quelqu'un qui lit un texte qu'il ne faut pas s'arrêter à la lettre mais plutôt en saisir l'esprit ?
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Comment faire comprendre à quelqu'un qui lit un texte qu'il ne faut pas s'arrêter à la lettre mais plutôt en saisir l'esprit ?
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1 De cleanettte -
Je ne sais pas si tout le monde peut y parvenir aussi facilement car c'est l'exercice qu'on m'a sans cesse reproché de ne pas savoir faire mes 2 premières années de lycée. L'idée même que les auteurs aient voulu en dire plus que ce qu'on lisait au premier degrés me semblait et me semble toujours une hérésie: soit on parle franco soit on se tait. On espère pas que les autres devinent ce qu'on a vraiment en tête parcequ'à ce moment là ils peuvent très bien tomber complètement à coté de la plaque.
Bref sans parler du niveau intellectuelle de la personne je pense que tu peux te heurter à certains esprit fonctionnant de tel façon que cet exercice leur est extrèmement difficile et absolument anti-naturel.
2 De femme -
cela dépend aussi de la complicité que l'on a...
3 De luciole -
Oui, Oui... Mais il faut prendre en compte que le lecteur à sa propre subjectivité, inévitablement il va rebondir sur ce qui le touche, sur son propre écho, et bien souvent s'arrêter là. Saisir l'esprit d'un texte, ce n'est pas tant savoir lire entre les lignes ( bien que je trouve souvent que l'entre ligne est presque plus voyant que la ligne elle même) C'est prendre un peu de recul sur sa propre émotivité et mettre sa sensibilité au service de l'auteur, faire preuve d'empathie en quelques sortes. C'est une comédienne qui dit ça aussi, ça explique l'esprit de mon commentaire ;-)
4 De Agaagla -
C'est toute la difficulté : admettre qu'un discours n'a pas un seul sens, mais peut en prendre plusieurs, selon par qui et comment il est lu. Admettre aussi que le langage n'est pas absolument transparent, et définitivement univoque. (après le discours de la comédienne (très juste d'ailleurs), voici celui de la prof ;-)...)
5 De pousse manette -
Tout dépend à qui s'adresse la question. Quoi qu'il en soit, peut-être amener la personne à se poser les bonnes questions à la fin de la lecture. Qu'a-t-elle compris, même si elle n'arrive pas à l'exprimer. Surtout concernant les textes porteurs de message, tels les contes qu'il ne faut surtout pas prendre au pied de la lettre. Pour répondre à ta question, tu peux faire comprendre en prenant l'exemple des fables, des contes et des fictions en expliquant que le lion ou la fée n'est qu'une image pour faire passer le message. Bon, je m'exprime mal mais il faudra que tu fasses avec ;-p
6 De Lomalarch -
Une question théologique au petit matin, est-ce bien raisonnable ?
2 Corinthiens 3:6, et puis c’est marre \\o/
Il faut surtout s’entendre sur la lettre et l’esprit, je dirais. Disséquer la phrase mot par mot et prétendre que tout ce qu’elle dit s’y trouve nous enfonce dans le fantasme d’une langue univoque, et Agaagla a bien raison de dire que c’est une erreur – et particulièrement en France ou les textes, même légaux ont vocation à être interprétés, plus que dans les pays anglo-saxons dont la tradition est beaucoup plus de préciser les choses jusqu’à en en expulser l’équivoque.
L’esprit, effectivement, chacun va amener le sien avec soi – et je pense que tu parles de revendiquer l’esprit dans lequel les mots ont été formés, l’(état d’)esprit de l’auteur, en somme, qui, bien sûr colore beaucoup le texte (sinon, pourquoi aurait-on inventé les émoticones ? :op )
Bon, j’arrête de tapoter des âneries à la lettre avec un esprit tordu, je suis à la bourre :-D
7 De mirovinben -
Avant de m'interroger sur "comment recevoir un texte", je me pose la question basique du référentiel des mots qui composent avec plus ou moins de précision tout texte...
Exemple : si j'utilise le mot "siège", que vous représentez-vous (indépendamment du contexte qui doit certainement lever l'ambiguïté entre l'objet où s'asseoir et une opération belliqueuse) ? Une chaise, un fauteuil, un tabouret ? De quelle époque ? En quels matériaux ?
Entre l'esprit et la lettre d'un texte, que choisir ?... Vaste question qui n'a peut-être pas de réponse. Il n'y a qu'à voir comment un livre sacré peut avoir d'interprétations diverses, variées et sanglantes...
8 De gilda -
A qui le dis-tu ! Moi qui suis incapable d'écrire un moindre texte sauf en collectif (et encore, même quand je me surveille, ça m'échappe) sans qu'il y ait trois niveaux de lectures possible sans compter les jeux de mots rampants. Et qui m'ennuie un peu à lire les autres quand ils n'y en a pas au moins deux (1), parfois effectivement assez loin de l'histoire narrée en surface. Alors oui, la lettre sans l'esprit c'est assez désertique et je plains qui ne comprend pas.
Cela dit, il faut se méfier et je tombe dans le panneau en écrivant presque à chaque fois, qu'à trop jouer sur les "interlignes" on pousse parfois le lecteur non averti au contresens absolu.
J'oubliais : j'adore les sens à retardement, par exemple quand en relisant un livre ou revoyant un film on s'aperçoit d'un brin d'esprit qui nous avait échappé la première fois. Même s'il s'agit d'un jeu de mots idiot, comme ça vient d'être le cas ce matin pour moi, la connivence du "après-coup" me fait alors bien rire.
9 De Franck -
Et s'il ne fallait justement-il pas répondre à cette question à la lettre mais plutôt s'attacher à l'esprit ? Tordu n'est-il pas ?
10 De Franck -
Gilda, j'aime tout autant les lectures imbriquées ou ambigües dans les textes ;-)
11 De Agaagla -
Gilda, c'est bien pourquoi je ne me lasse pas de certaines lectures... Astérix par exemple (du moins ceux de Goscinny) est d'une richesse extraordinaire qui ne se dévoile qu'à mesure qu'on grandit...
12 De BAR Dominique -
Association loi 1901 de promotion de la littérature et de la lecture.
7 rue de l’hôtel de ville
24000 Périgueux
Tel : 0683747210
Courriel : espritdelalettre@gmail.com
Présidente : Isabelle BAR
Trésorière : Sahana Chakravarti/Bar
Secrétaire : Dominique BAR
1. Promouvoir la littérature et la lecture.
2. Faciliter l’échange et la communication entre les écrivains et les lecteurs.
3. Faciliter le développement d’une œuvre écrite par un écrivain inconnu.
4. Organiser la propagande publicitaire pour faire connaître une œuvre que le public aura jugé importante.
5. Organiser des rencontres entre lecteurs et écrivains.
6. Organiser des soirées pour faire parler les lecteurs de leurs œuvres favorites.
7. Faire connaitre des œuvres étrangères.
8. Recevoir des écrivains et des lecteurs étrangers.
9. Organiser un travail de groupe pour la sélection et la traduction d’œuvres d’écrivains étrangers.
10. Organiser un magazine littéraire.
11. Trouver des éditeurs pour les écrivains.
12. Organiser des rencontres dans les écoles pour promouvoir la lecture.
13. Organiser des rencontres pour analyser le style de la littérature d’une culture ancienne d’un pays et son éventuelle influence. Inviter un écrivain ou un connaisseur de cette culture.
14. Commencer des correspondances en vue de publication.
15. Encourager les jeunes écrivains.
Nous créons : « L’esprit de la lettre » une association loi 1901 de promotion de la littérature et de la lecture. Elle va faciliter les échanges entre les écrivains et les lecteurs. Les uns sont complémentaires des autres. La promotion des uns par les autres va élaborer l’édification de futurs auteurs. La lecture est une force d’édification de la littérature.