Plus ça va plus je piaffe d’impatience de montrer mes photos récentes et il se trouve qu’à la fréquence de publication que j’ai choisie, c’est à dire quotidienne, je n’ai déjà plus de jours disponibles avant août prochain. Ça fait un peu longuet je trouve. Du coup j’ai décidé qu’à partir de demain je publierai deux photos par jour au lieu d’une — d’ailleurs j’avais déjà dérogé à cette règle avec ma série de portraits depuis quelques mois. Sans compter les photos publiées sur Flickr, essentiellement celles que je prends pendant les Paris-Carnet (ou les pique-niques du même nom) ou bien encore lors des Install-Parties Dotclear.
Par conséquent, et en attendant que les photos déjà programmées soient publiées, donc jusqu’à début août prochain, il y aura une photo ancienne publiée comme avant à 6 heures du matin sur Open-Eyes (et quatre heures plus tard ici sous forme de logo, en haut à gauche) et à midi une nouvelle (et toujours en logo ici quatre heures plus tard, soit vers 16 heures). Nouvelle s’entend comme étant prise à partir de fin-janvier à l’heure où je vous parle.
Pour l’instant, j’ai de quoi aller à cette nouvelle fréquence jusqu’à début mars. Je verrai par la suite si j’ai de quoi continuer ainsi où s’il faut que je revienne à un rythme moins élevé de publication. Cela dit, avec les beaux jours qui reviennent (j’espère), ça m’étonnerait que je vienne à en manquer ! De plus je trouve que ça peut être assez intéressant de comparer deux photos, même si celles-ci ne concernent absolument pas le même sujet, prises à six mois d’intervalle. Ai-je progressé ou au contraire fais-je toujours les mêmes clichés ? L’atmosphère rendue, le cadrage, les lumières, sont-ils restés dans la même veine ou constate-t-on un changement ? À moi de voir, à vous de me dire, si vous le souhaitez…
1 De O-plus -
C’est toi le Chef, Franck. C’est donc toi qui décide de la fréquence. Et à nous le double plaisir :-))
2 De Kozlika -
Soit deux trains partant l’un à 12h13 de la gare de Perpignan en direction de Paris et l’autre partant à 15h16 de la gare de Vénarey-les-Laumes en direction de Perpignan et sachant que le premier est un TGV et l’autre un omnibus.
A quelle heure les deux trains se croiseront-ils et sera-ce en rase campagne ou dans une gare ? Si c’est en rase campagne, que voit-on depuis la fenêtre de la place 46 du troisième wagon de seconde classe ? Si c’est dans une gare, y aura-t-il des croque-madame au menu ? A quel prix ? Enfin, combien de temps devrait s’arrêter le premier train pour rupture de catener si l’on souhaite que le croisement s’effectue dans une gare ?
J’adore ton jeu, mais tu ne peux pas pallier la frustration de présenter des images au fil de tes envies en créant une deuxième programmation. A partir d’aujourd’hui tu vas marronner de devoir attendre avril pour une photo que tu as envie de montrer là, tout de suite.
Et si tu gardais ton rythme actuel en y insérant à n’importe quel moment une photo, n’importe laquelle pourvu que ce soit celle que tu as envie de publier à cet instant-là, du stock non programmé ?
Oui je sais c’est dingue de proposer une formule sans algorithme Tu ne serais pas informaticien toi des fois ?
3 De Franck -
Oui c’est vrai, disons que ça fait pour l’instant une double série, une à 6 et 10 heures le matin, une autre à 12 et 16 heures l’après-midi et que je pourrais très bien utiliser le créneau du soir, genre 18 et 22 heures pour publier des instantanées !
Comment ça je suis informaticien ? Mouarf, même pas peur :-)
4 De Gilsoub -
mouarf!
5 De mirovinben -
Franck, je suis perplexe concernant ta méthode. Pourquoi programmer longtemps à l’avance ? Pourquoi ce côté systématique ? Il te rassure ? Mais il te pèse aussi puisque tu envisages d’y déroger.
Je suis partisan de publier quand je veux la photo que je veux en fonction de mon humeur du moment, des derniers commentaires reçus ou en rebondissant sur tel ou tel billet de blogs amis. Et la relecture des archives en devient plus goûteuse.
Un peu plus de fantaisie dans le rythme de tes publications, siouplaît m’sieur… Cette fantaisie que tu sais capter dans tes photos et tes textes.
6 De Franck -
Évidemment c’est tentant dit comme ça, seulement reprendre les presque 400 billets déjà programmés me semble un peu chronophage. L’avantage de la programmation régulière tient dans le plugin que j’ai développé et qui se charge quasiment de tout à partir d’une photo.
Un autre problème se pose lorsque parfois j’ai plusieurs dizaines de photos à publier. Que devrais-je faire à ce moment ? Me limiter je n’en ai guère envie. Toutes les publier le même jour ? Vous allez en faire une indigestion…
Alors une photo par jour, ou deux, ou trois pourquoi pas, me paraît être un moyen somme toute convenable de montrer ce que j’ai envie sans vous noyer dans les … bateaux :-)
Côté fantaisie, j’ai déjà mis le pied dans la porte avec ma série de portraits, série que j’ai bien l’intention de continuer. Il est plus que probable que je fasse de même avec d’autres idées que j’ai en tête.
Enfin j’aime assez le décalage produit entre la date du cliché et le jour où celle-ci est publiée. Un peu d’été en plein hiver, ou le contraire, peut être surprenant.
7 De Kozlika -
Mirovinben tu n’as rien compris, la spontanéité a un créneau prévu à 18 heures ! Tu vois comme tu exagères…
Franck, tu fais bien comme tu veux, tu es chez toi. C’est juste que c’est rigolo de te voir créer une règle au milimètre près pour contourner la contrainte, comme s’il y avait danger à te laisser porter/publier sans autre considération que l’envie du moment. En quoi t’empêcherait-elle de publier un paysage enneigé en pleine canicule ?
8 De O-plus -
“Je suis partisan de publier quand je veux la photo que je veux en fonction de mon humeur du moment, des derniers commentaires reçus ou en rebondissant sur tel ou tel billet de blogs amis. Et la relecture des archives en devient plus goûteuse.” et là encore je suis du même avis que Mirovinben. Et oui encore :-)
Et au final, Franck, est-ce que tu ne vas pas te lasser de ce tout automatique ? Tu vas la ranger où ton envie, ta spontanéité ? Il est vrai que la programmation peut “sécuriser”. Mais de quoi as-tu peur dans ce cas ? Que l’on manque une photo un jour, que l’on s’ennuie ? Que nenni ! Si tu ne publies pas un jour, cela nous donnera l’occasion de revenir sur d’anciens post. Et je trouve cela drôlement bien moi d’aller farfouiller dans les archives :-) Cela fait remonter les souvenirs et suscite de nouveaux commentaires :-)
Mais bon, c’est toi le Pacha à bord :-)
9 De Franck -
Les contraintes que je me suis posées d’emblée sont les suivantes :
Je ne pense pas que les visiteurs soient nombreux à fouiller dans les archives, je me demande même parfois si je ne suis pas le seul, ce qui veut dire qu’une photo disparue de la première page perd toute visibilité (j’exclus de fait ma propre satisfaction de voir tout ce qui a été publié car il m’arrive de parcourir les archives de temps en temps), or j’apprécie que ce que je publie soit critiqué ou simplement commenté. Ça a d’ailleurs donné quelques enfilades de commentaires très instructifs par le passé.
Oui ma procédure de publication est assez mécanique, contrainte par le développement que j’ai fait et qui me permet de ne pas passer plus de 30 secondes par photo à publier. Je préfère passer le temps gagné sur le développement — photographique bien que numérique — d’icelles !
Il se trouve que j’avais un gros stock de photos prises cet été et que je voulais partager. Je ne voulais pas les publier par lot de 10, 50 ou 100 ce qui était contraire à la première contrainte fixée — le premier qui dit que les photos de bateaux seraient passées plus vite à droit à un coup de pied dans le derrière ! Je ne voulais pas non plus faire une sélection plus drastique, bien que le temps passant je finisse par être de plus en plus sélectif dans mes choix.
Alors soit je continue à assumer les deux contraintes fixées au début, ce que je commence d’ailleurs déjà à ne plus faire, soit je change radicalement de manière de faire. Il faut peut-être que j’y réfléchisse un peu. Cela dit, j’aime oublier ce que j’ai programmé dans le passé et découvrir la photo du jour, comme vous pouvez le faire quotidiennement.
10 De xave -
Nan mais t’as raison, faut pas faire une sélection plus drastique et continuer à en faire paraître une par jour. Ça a un avantage énorme : à raison d’environ 500 photos pour tes quinze jours de vacances, ça fait, en arrondi toujours, à peu près 12000 photos par an, ce qui prend un peu plus de 35 ans à publier. Le calcul est donc simple : si tu as encore 40 ans d’espérance de vie et que tu veilles à payer suffisamment ton hébergeur, ton blog te survivra avec une publication régulière pendant un millénaire et demi, une manne pour les amateurs de bateaux.
Par contre, pour ceux qui vont finir par avoir le mal de mer mais qui trouvent que tu fais par exemple de forts jolis portraits, il faudrait songer à fournir un fil RSS qui exclut le tag #bretagne.
(Ceci-dit, pour moi qui fais comme ça, l’avantage de la sélection drastique et de la publication suivant l’envie du moment, c’est aussi de pouvoir revenir sur ses choix et de pouvoir affiner sa sélection à mesure qu’on devient plus conscient de la qualité et des défauts de ses propres photos, bref de se donner le droit d’évoluer. Alors qu’avec ta méthode, tu t’interdis de mettre en avant la moindre évolution avant des mois.)
Mais je suis d’accord avec Koz : fais comme toi tu le sens. Si tu préfères planifier ta spontanéité, c’est ton droit.
11 De Franck -
C’est quoi le mot déjà ? Ah oui, j’ai trouvé … cabale ! Pfff mais bon.
Argumentons.
Et d’un, la Bretagne et les petits bateaux qui vont sur l’eau, c’est quasi fini. Y’en a plus en stock. Soulagé ? Si oui tant mieux, si non je vous donne derechef l’URL d’un photoblog du Guilvinec :-)
Et de deux, j’ai bien l’intention de foutre le bordel dans toute cette belle organisation, mais, et c’est important, il n’est pas question de remettre en cause ce que j’ai déjà publié (même si ça le sera virtuellement que dans quelques jours, mois ou semaines).
Et de trois, j’adore ton idée de photoblog testamentaire légué à mes survivants. T’imagine ? On va m’avoir sur le dos pendant encore des siècles des siècles comme ils disent les autres :-)
Et de quatre, je mettrais une nuance dans la “planification de ma spontanéité” en ce sens que même si je choisis de réserver un créneau horaire pour cela, rien ne dit que je l’utiliserai et de plus je ne vois pas ce que cela enlève — à moins de compter les heures, surtout avec un fil RSS qui merdoie — à l’envie de publier dans l’immédiat. Mes photos ne sont pas des scoops qu’il faudrait sortir dans la minute.
Et de cinq, et ce sera mon dernier mot et le plus important, j’adore qu’on me dise que je fais de forts jolis portraits \o/ Merci m’sieur.
12 De xave -
Je vais te raconter une histoire : il y a fort longtemps (le millénaire dernier), je partageais la vie d’une fille vachement bien. J’avais tendance à me réveiller avant elle, alors tous les dimanches, j’en profitais pour aller acheter des croissants et lui préparer le petit déjeuner, et ça lui faisait vachement plaisir. Et puis un jour, exceptionnellement, elle s’est réveillée avant moi. Que penses-tu qu’elle ait fait ?
Elle m’a réveillé pour que j’aille préparer le petit déjeuner.
La morale de cette histoire, c’est qu’une idée, quelle qu’elle soit, même si elle est bonne, même si elle fait plaisir, si tu en fais une habitude, ça la pourrit. Plus proche de nous, quand j’ouvre mon agrégateur, j’aime bien me dire “Héééé, machin a publié un truc !”, c’est plus drôle que de savoir avant même d’allumer l’ordinateur que tu as publié une photo de bateau. Tu connais beaucoup de photoblogs (voire de blogs tout court) dont tu sais à l’avance ce qu’il vont publier et quand ?
Si je dis ça, c’est pour éviter que tu ne nous fasses la série des portraits après la série des bateaux. Le plus intéressant, c’est l’imprévu. Ose un peu sortir de tes rails !
13 De Otir -
J’adore littéralement cette discussion ! J’ai tellement ri que j’en pleurerais presque ! Au début, je me suis demandé à lire ton billet, ce dont tu parlais, et je suis tellement peu dans la même logique de pensée, que je ne comprenais même pas de quoi tu causais. Puis, le commentaire de Kozlika m’a fait sourire et comprendre - merci Kozlika - de quelle logique il pouvait bien s’agir.
Et comme Mirovinben et Xave ont enfoncé le clou, je n’ai sûrement rien de mieux à ajouter, si ce n’est que je continue à me gratter la tête quand je vois le tourment que tu semblerais t’imposer (contraintes, frustrations ne sont pas mes mots mais les tiens), à vouloir contrôler autant le processus.
Et du coup, je ne peux m’empêcher de faire une association facile avec d’autres de tes tourments que tu évoquerais par ailleurs. Mais de quoi j’me mêle ?