Elle est restée là, indifférente, répondant simplement de temps en temps à son fils qui réclamait son attention, dans ce café dans lequel nous avions fini par nous réfugier afin de nous réchauffer, laissant aux jeunes le soin de continuer la manifestation.
Il faut dire que les frimas, les gelées, le blizzard s’étaient ligués pour nous empêcher de battre le pavé, ce samedi de février.
Beaucoup de pellicule numérique a été exposée ce jour-là, vidéo, photo. Chacun était équipé d’un troisième œil.
D’autres, prudents, avaient jugé sage de s’équiper en vue d’une réaction musclée de la marée-chaussée.
D’autres encore, avaient choisi d’autres stratagèmes afin de pouvoir s’échapper plus vite, au cas où.
Quelques crêtes ont ponctué ce défilé, vertes, rouges ou simplement naturelles.
Je me suis longuement demandé pourquoi celui-ci avait masqué toutes les marques sur son appareil. Ne pas faire de pub ? Étrange…
Quant à ce petit vendeur de chez Murano, il nous a regardé passer non sans faire quelques clichés, très étonné et finalement plutôt ravi de vous voir passer et ponctuer ainsi le train-train de sa journée.