Entendre un ami qui aime fabriquer son pain proposer au fiston d’en faire cuire à la maison le lendemain.
Observer la réponse impatiente du minot qui s’agitera jusqu’à l’heure où il sera temps.
Les voir découper la pâte déposée sur la farine et en faire des petits pâtons pour les déposer sur les formes prêtes à enfourner.
Voir les yeux du garçon devenir comme ceux d’un hiboux lorsque les petits pains changent de couleur dans le four.
Observer son sourire s’élargir largement d’une oreille à l’autre à la sortie de la première fournée.
Le stopper alors qu’il voulait les goûter alors qu’ils étaient encore brûlants et en train de craquer.
Savoir que cette journée restera ancrée dans ses souvenirs… Ça n’a pas de prix !
1 De mirovinben -
Quelle belle idée. A portée fortement symbolique (sans compter l’étape suivante quand le pain aura refroidi : son partage). J’aurais aimé être
à la placeà côté du minot.2 De Sacrip'Anne -
Franck, comme je comprends. J’aime bien, à l’occasion, faire le pain, et en même temps je peine à trouver le temps dans des journées déjà si cadencées, si bien que je pense que Cro-Mi ne m’a jamais vue faire. Il faudra lui faire briller les yeux comme à ton minot, merci de m’avoir remis l’idée en tête :)
3 De Madleine -
Plaisir simple à partager - le b-a ba de l’éducation perdu de vue par trop de parents.
Et avec ces magnifiques pains, qu’avez-vous mangé ?
Je verrais au sortir du four, encore tièdes, des tartines beurrées pour accompagner un chocolat chaud maison …
4 De Franck -
Eh bien ce matin, petit déjeuner avec les petits pains garni de beurre salé, de confiture ou de Nutella.
C’était délicieux !