Cheminer dans les ruelles d’Auch et la découvrir bien différente de mes souvenirs d’enfant où seule la saucisse sèche engloutie avec le frangin au marché couvert m’avait marqué.
Monter le grand escalier monumental et trouver d’autres escaliers moins bien entretenus.
Profiter de la fraicheur bienvenue de ce lieu de culte après avoir dégusté quelques spécialités locales de foie gras et rillettes.
Découvrir toute l’histoire du bleu de Lectoure et parler longuement avec cette femme enthousiaste et passionnée par son métier.
Monter sur le belvédère de ce petit village écrasé par la chaleur de l’été et découvrir ses toits de tuiles arrondies.
Observer l’encre rouge — est-ce que cette couleur a un sens d’ailleurs ? — du tampon des pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle.
Marcher dans des prés fleuris.
Toucher la rosée emprisonnée dans cet entrelacs de minuscules branches.
Se retourner, contempler, marcher, s’assoir sur un banc de pierre ou de bois, rêver, écouter et prendre son temps…