Un cormoran volait en rase-motte devant l’Île de la Cigogne
Sous l’eau, doucement, flottaient quelques végétaux
Un bois flotté, posé là, observait le lent passage d’un voilier
Sous l’eau, tranquillement, bougeaient quelques couleurs
Le fort, impassible, comptait le temps qui s’effaçait depuis des siècles
Sous l’eau, magiquement, volaient quelques fantômes
Bancs de sable, bouts de terre, vert émeraude, bleu tropique