Je voudrais éviter de faire de la réfusion sur certains usagers de la route mais tout de même, il faut dire qu’il y en a parfois qui poussent un peu trop loin les bornes des limites !
Untel qui ne met pas son clignotant, force le passage, et quand je lui fais remarquer d’un geste les multiples infractions au code de la route qu’il commet et le danger auquel il soumet ceux qui subissent ses manœuvres, il n’a d’autre réaction que de lever les bras au ciel. Je ne compte d’ailleurs plus ceux à qui j’indique que leur clignotant ne fonctionne pas et qui me regardent stupéfaits que j’ose le leur signaler alors qu’il marche très bien, en fait.
Tel autre qui, parce que la file de voitures arrêtées devant l’empêche de voir plus loin, là où se trouve le feux, à environ 300 mètres, trouve très pratique de se déporter largement sur la gauche de la chaussée, gênant non seulement les véhicules arrivant en face mais aussi ceux, comme moi, remontant dépassant la file petit à petit pour arriver plus vite dans ce froid de canard glacial.
C’était mon (gentil) coup de gueule matutinal, vous pouvez maintenant reprendre une activité normale.
1 De Bernard -
Perso, en tant que principalement piéton, et quelquefois cycliste, je n’aurai pas de difficultés à faire de la réfusion sur les “auto” mobilistes…
Mébon, comme pourraient le dirent certains belges à propos des intermittents du spectacle - qu’ils dénomment “clignotants du spectacle”: une fois ça travaille, une fois ça travaille pas !
2 De Bernard -
Je me permets de rajouter que je n’ai rien contre les intermittents du spectacle: certains de mes amis, eux-même travaillant sous ce statut, apprécient cette blague.
Non sans un certain sourcillement interrogateur -il est sérieux ou il plaisante?, j’en conviens ;-)
3 De mirovinben -
C’est agaçant ces deux roues qui veulent aller plus vite que les quatre roues. Hein, dit, c’est agaçant… Ah ? Non ?
4 De Sacrip'Anne -
Je partage, et pourtant je suis plus à l’abri que toi, avec mes 4 roues et mon toit. Mais c’est épuisant.
Bernard, je vais cafter ta blague à mon amoureux, je suis sûre qu’il va rigoler (de façon remarquablement sonore !)
5 De Cunégonde -
Le gros vélo à moteur arrivera bien plus vite que les quatre roues, ici dans les bois, rien de tout ça. Il faut rejoindre une départementale, pour voir des véhicules motorisés.
6 De Franck -
mirovinben peux-tu m’expliquer en quoi c’est agaçant ces deux-roues qui circulent plus vite parce que pas bloqués par les feux ou les bouchons ? Ils ne t’empêchent pas de continuer à attendre que ça se débloque, vu que tu es à l’arrêt. Alors quoi ? Une légère jalousie peut-être ? :-p
7 De mirovinben -
Pourquoi tu poses la question alors que tu as la réponse… ;-)
En fait, je m’en fous. Et même que si je peux, je serre à dextre pour laisser passer. A condition qu’un abruti (à 2 roues) ne veuille pas me doubler par la droite.
8 De saymonz -
Scootériste moi-même sur une petite cylindrée (de celles que l’on peut conduire au début de l’adolescence) et faisant quotidiennement un trajet d’une dizaine de kilomètres, dans le cadre de mon travail, composé quasi-exclusivement de routes à double-voies limitées à 70km/h (vitesse de pointe de mon fidèle destrier grâce à quelques manipulations dont la légalité est un autre débat), je te trouve bien calme face au traitement qui nous est généralement réservé par nos congénères à quatre roues.
Dépassements de beaucoup trop près (relativement tolérable en ville ou en campagne, beaucoup moins sur une double-voies dont la file de gauche est déserte) ou injustifiés (
), véhicules qui accélèrent soudainement lorsque je suis en passe de les dépasser ( ).Toutes ces petites choses qui paraissent sans doute anodines lorsqu’on est bien à l’abris dans l’habitacle de sa berline (ou autre, ne soyons pas sectaires), mais je le répète : ma vie est en jeu.
Il m’arrive régulièrement, dans un esprit sadique et revanchard, d’espérer que ces gens qui mettent chaque jour ma vie en danger par leur impatience et leur manque de respect voient leur progéniture victime à son tour de ces comportements lorsque atteignant son quatorzième printemps celle-ci se laissera séduire par les joies du guidon.