C’est étonnant cette coïncidence des mots obsolètes un peu choisis au hasard. Hier nous avions, jour de célébration internationale pour les droits des femmes, le mot « bélitre », et aujourd’hui, comme pour faire un couple étrange, ce nouveau mot : « guenuche ».
C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps, question photo, de trouver et de faire des portraits de gens portant les stigmates d’une vie pas facile au quotidien, avec rides, cicatrices, y compris celles visibles dans les yeux ou dans leurs voix, port de tête fatigué, épaules courbées. Je pourrais faire ça dans la rue, dans le métro, tôt le matin ou le soir quand ils rentrent du boulot.
Cela dit, l’époque n’est plus où photographier les gens sans se poser de questions était possible. Le droit à l’image est passé par là, avec toutes ses dérives et tous ses fantasmes… Alors j’attends un temps plus propice, ou peut-être un autre endroit que le Paris grouillant.