J’ai regardé par la fenêtre et j’ai admiré la couche épaisse, légère, éphémère.
Alors je suis descendu et j’ai parcouru les quais, les ponts et les rues.
J’ai sautillé sur le jeu de dame, échec et paf !
Pendant ce temps le saule tentait de remplir à grosses larmes la Seine qui passait par là.
Même les treillis métalliques des ponts, sous leurs tabliers, étaient recouverts de neige.
Pensée fugace pour les copains de l’est qui rident souvent.
Et puis enfin j’ai repris le métropolitain pour rentrer à ma maison.