Un gentlemen un peu noir, à une poule dans un bar…
Besace en bandoulière, lourdement lesté de l’appareil, bonnet vissé sur la tête et parka zippée jusqu’en haut.
La balade de ce jour fut légèrement différente avec la montée des eaux, la Seine débordant largement sur les quais, nous étions du côté de Bercy et de la BNF.
Le bateau-phare, imperturbable, tanguait doucement pendant que nous cherchions sous quel angle la vue serait la plus impressionnante.
Un peu de couleur, ici et là, et beaucoup de gris, de beige, de morne, comme un vent glacé venant de l’est (réminiscences de textes lus il y a quelques années).
J’ai des images de la grande guerre qui me reviennent étrangement alors que je compte mes pas sur les pavés froids. Froid comme celui qui s’installe durablement dans le squelette, vous voyez.
Et puis aussi, de l’ancien neuf, du geek vintage, avec ce space invader
allumé sur le pilier du pont du métro ligne 7, je crois.
J’aime assez ce côté triste des quais abandonnés.
… Je veux qu´ce soit dans un lac. Un lac d´cognac… [ Le danseur de Charleston, Philippe Clay ]