Placer vulgivague de manière intelligente dans un discours ou une conversation, voilà un challenge particulièrement ardu, surtout si on impose de l’utiliser de manière directe, c’est-à-dire sans en faire une parabole. Même tracas pour écrire le billet du jour, me direz-vous, sauf que…
Sauf qu’aujourd’hui le mot obsolète du jour n’est pas vulgivague car j’ai mélangé les jours comme une prostituée la mémoire de ses clients à la fin de la journée, quoique je me demande ce qu’une prostituée retient vraiment de sa journée. Peut-être devrais-je acquérir ce petit livret du Dr Le Pileur, « Indications sur la prostitution vulgivague à Paris depuis le début de la guerre. Communication faite à la Société de prophylaxie sanitaire et morale » (impr. de R. Tancrède, 1918) ?
Adoncques le mot réel est rhapsoder
et justement je rhapsode avec moult efforts ce petit texte pour arriver à mes fins. C’est alambiqué protesteriez-vous, et vous auriez raison, mais que voulez-vous, nous sommes lundi matin, je n’ai bu qu’un café et je suis mal réveillé.
Triomphe, l’obsolète locution a été troussée joliment \o/
1 De Bernard -
Je profite de cet obsolète passé le lendemain d’hier pour offrir -encore une fois, “un vieux lien” que j’aime bien.
Cette chanson de cet extraordinaire poète Ricet Barriet: “Putain de métier”