Aujourd'hui coïon

Grand coïon, plus acide qu’un grand couillon, bien que tous les deux aient la même étymologie qui fait qu’on n’en parle au masculin. J’en connais peut-être, quoi qu’à bien y réfléchir je cherche encore le nom du gonze qui correspondrait. Disons que grand couillon serait presque affectif, alors que grand coïon ne l’est pas du tout.

Je vous le dis, petits bonhommes, couillons de la vie, battus, rançonnés, transpirants de toujours, je vous préviens. Quand les grands de ce monde se mettent à vous aimer, c’est qu’ils vont vous tourner en saucissons de bataille… C’est le signe… il est infaillible. C’est par l’affection que ça commence. Louis XIV lui au moins, qu’on se souvienne, s’en foutait à tout rompre du bon peuple. Quand à Louis XV, du même.

Louis Ferdinand Destouches dit Céline, Voyage au bout de la nuit

Après on peut se poser la même question avec un autre adjectif que grand, petit par exemple ou gros, ou encore sale qui fait pencher du côté pas affectif du tout, en tout cas dans mon échelle personnelle qui est tellement complexe qu’il m’arrive même de m’y perdre, sauf pour une chose : ceux qui n’y ont pas posé leur pied ne risquent pas de le faire de sitôt et resteront probablement ad vitam aeternam en bas à observer les autres…

Il m’arrive parfois d’avoir la rancune tenace, à la hauteur des blessures qui ont généré ce sentiment.

Maintenant vous pouvez aussi m’appeler grand coïon ou grand couillon, je n’en porterai pas ombrage !

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