Une certaine unissonance prévaut ce matin lorsque je prête l’oreille et écoute les doigts de chacun courir sur nos claviers. Parfois une pause, une respiration, et la danse reprend avec de temps à autre des séquences reconnaissables facilement : la touche correction arrière tapée plusieurs fois à une cadence différente de la frappe habituelle, et plus régulière ; l’inspiration prise après le point final et avant de reprendre la rédaction de la phrase ou de l’alinéa qui suit ; etc.
C’est presque hypnotique je trouve, à d’autres moments il m’arrive d’être agacé par une frappe trop appuyée, comme si l’auteur était énervé ou pressé. Il y a aussi des moments où l’ensemble forme une musique plutôt plaisante et je viens à me demander si des schémas musicaux pourraient être extraits de tout ceci. D’ailleurs quelqu’un l’a peut-être déjà expérimenté…
1 De Bernard -
Leroy Anderson a utilisé divers objets dans ses compositions et concerts, dont le papier de verre et la machine à écrire - qui donna “The type writter”, le fameux morceau qui fut repris par Jerry Lewis en 1963
2 De Jean Ruaud -
Bonjour,
J’adore le bruit des claviers. C’est pour moi l’un des plus beau sons du monde. Et en particulier j’adore le bruit des claviers mécaniques, si proche de celui des machines à écrire.
Merci pour ce post.