Aujourd'hui impugner

Ordoncques me voilà impugné, et probablement bientôt assigné en justice à propos de mes DVH au seul argument — il y en a un eu un autre abandonné depuis[1] — que les vacances de la Toussaint ont été prolongées de 4 jours.

Mais reprenons l’historique.

Le jugement de divorce, intervenu le 30 mai 2011, a confirmé ce que nous avions négociés et mis en application depuis déjà plus d’un an, à savoir pour mes DVH :

  • La moitié des grandes vacances.
  • La moitié des vacances de Noël.
  • Toutes les vacances de Toussaint (qui duraient à l’époque 12 jours).
  • Toutes les vacances d’Hiver et la moitié des vacances de Printemps, ou le contraire une année sur deux.
  • Un week-end par mois.
  • Deux week-ends supplémentaires dans l’année.

Cela compensait son départ éloigné (à 400 kms de mon domicile) et la perte consécutive des mardis soirs que je passais une semaine sur deux avec lui.

La requête qu’elle a ensuite entreprise à l’automne 2011 et jugée le 4 avril 2012 a confirmé sans rien changer ces dispositions.

Depuis hier elle souhaite donc, au prétexte que les vacances de Toussaint sont passées à 2 semaines (16 jours exactement), soit 4 jours de plus qu’auparavant, qu’il soit fait un partage par moitié d’icelles. Drôle d’arithmétique je trouve de dire que puisqu’il y a 4 jours de plus il faudrait qu’elle en récupère 8 !

Je lui ai bien sûr demandé qu’elle me fasse une autre proposition, tentative avortée rapidement vu sa réponse, pour qu’on puisse trouver un moyen qu’elle « récupère » ces deux jours, par exemple en allongeant d’autant les vacances d’été.
Je lui avais également proposé de faire revenir le minot un peu plus tard le dimanche soir plutôt que de devoir le ramener à Orly en milieu d’après-midi, ce qui raccourci passablement nos week-ends, refusé aussitôt en arguant d’un lever tôtif, sans même connaître son futur emploi du temps.

Las, elle préfère donc en référer à son avocat, puis au juge et insiste pour que tout le monde fasse diligence afin que ce soit réglé sous quasi huitaine — tout doit être réglé avant les vacances de Toussaint dit-elle —, plutôt que de négocier comme on a réussi à le faire dans le passé il y a quelques années.

Je ne peux l’empêcher de le faire, évidemment, mais j’estime que vouloir en passer à tout prix par un juge n’est pas la meilleure façon d’apaiser les conditions de vie du fiston.

Note

[1] Elle voulait imposer le retour du minot un jour de week-end pour le retour des vacances, y compris si c’était au détriment de mes propres DVH, au prétexte qu’elle travaille et qu’elle ne peut aller le chercher à l’aéroport un jour de semaine, sachant qu’un de ses arguments forts pour partir loin de Paris était justement de pouvoir bénéficier de l’aide de sa famille lorsqu’elle travaillerait (sic).

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