Aujourd'hui atourner

Quelques heures de train, avec une première partie en TER, dans ces voitures très lumineuses bien que légèrement moins confortables que celles des TGV, et la seconde, justement, dans un TGV transformé en cours de récréation par quelques gamins qui avaient du mal à tenir en place — rien que de très normal et supportable, surtout avec un casque qui supprime l’essentiel des bruits ambiants sur les oreilles.

La pluie, qui tombait en copieuse quantité à Quimper, surement en prévision de la présence des manifestants prévus l’après-midi — heureusement nous avions un train partant bien avant l’état de siège décrit par les médias (sic) — réduisait petit à petit en intensité et aux alentours du Mans, je crois, elle avait complètement cessé. Heureusement, j’avais fait le pari de ne rien prendre de plus qu’un chaud gilet.

Nous voilà à l’approche de Montparnasse et bien évidemment l’avant du TGV s’emplissait petit à petit de ceux qui le remontait pour pouvoir sortir en tête de train. Il faudrait d’ailleurs calculer le gain réel entre l’attente provoquée dans les couloirs et le temps gagné à avoir parcouru la longueur du rame avant de sortir. Voilà qui nous remet gentiment dans l’ambiance pressée de la capitale. Enfin notre tour, nous sortons et allons vers les escaliers mécaniques qui descendent au métro.

Bien sûr, c’est la foule des arrivées de train, soit plusieurs dizaines de personnes, souvent pressées de rentrer chez elles, qui veulent passer en premier. Soudain un coup de sac dans les côtes alors que j’attendais mon tour pour m’engager sur l’escalator. Je me retourne et avise une grande bobo tendance 16e arrondissement qui visiblement atournée dans sa condition d’être supérieur ne supportait pas de devoir faire la queue au milieu des manants que nous étions.

Je comprends que c’était intentionnel avec la ferme intention de pouvoir passer devant moi. C’était mal me connaître car ça a tendance à provoquer plutôt la réaction contraire. Je ne bouge pas, ou plutôt si, je bouge en prenant soin de ne rien céder question place. Deux pas, puis encore trois, et la voilà qui recommence avec un soupir agacé de ne pas obtenir gain de cause. Je crois me souvenir que ma réaction à son nouveau coup de sac à été un peu plus appuyée que la fois précédente puisque cette fois j’ai eu un mouvement de recul et il me semble qu’elle a du faire un pas en arrière, bien malgré elle, la pauvre et qu’entretemps plusieurs personnes nous étaient passé devant, les impertinentes !

Bienvenue à Paris, les vacances sont finies…

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