turlupin
(tur-lu-pin) s. m.1. Sectes d’hérétiques qui se répandirent en France, en Allemagne et dans les Pays-Bas pendant le XIIIe et le XIVe siècle ; ils soutenaient qu’on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel.
2. Fig. Nom de farce que prit un comédien.
“L’un [acteur de l’Hôtel de Bourgogne], dont le nom de famille était Legrand, s’appelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la farce, d’où vient le nom de turlupinade”, [Voltaire, Vie de Molière.]3. Homme qui fait des allusions froides et basses, de mauvais jeux de mots.
“Des pointes de turlupin”, [Guez de Balzac, Dissert. crit. 7]
“Je les en tiens [les mauvais plaisants] moins excusables [de l’être de propos délibéré] ; et, si j’en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces messieurs les turlupins”, [Molière, Critique, I]
“Toutefois à la cour les turlupins restèrent, Insipides plaisants, bouffons infortunés, D’un jeu de mots grossier partisans surannés”, [Boileau, Art. p. II]Adj. “De sage et posé que j’étais auparavant, je devins vif, étourdi, turlupin”, [Lesage, Gil Blas, III, 5]
[ source : Littré ]
J’en connais un, turlupin (3e définition), qui pourrait aussi satisfaire à la 1re définition du Littré, mais ce qui me turlupine c’est qu’il n’est pas celui cité à la 2e.