Cul et chemise

Je n’ai jamais eu d’ami avec lequel nous aurions pu dire que nous étions « Cul et chemise ». Tout au plus j’en ai eu et en ai encore avec lesquels ce pourrait être le cas, mais seulement dans certaines circonstances, ou pour quelques affinités particulières — je pense à la gastronomie ou à mes geekeries —, quoique, à bien y réfléchir, peut-être que… C’est difficile à dire.

J’envie souvent ceux qui disent avoir encore leurs amis d’enfance dans leurs cercles proches pendant que les rares que j’ai pu avoir sont partis par monts et par vaux au gré des pérégrinations de leurs familles ou de la notre.

Les amitiés d’enfance résistent parfois au temps, jamais à la distance; la différence des itinéraires nous sépare et ne nous laisse qu’une liste de prénoms qui, petit à petit, perdent leur tête et leur mélodie autrefois rassurante.

Fatou Diome, Le Ventre de l’Atlantique

Il faut dire aussi que ceux que je me faisais n’avaient souvent pas l’heur de plaire à mes parents, ce qui forcément limitait pas mal les possibilités de passer du temps ensemble, à part bien sûr celui passé entre et autour des collèges et autres lycées que j’ai fréquentés.

Cela dit je ne me plains pas de ça, bien au contraire, puisqu’aujourd’hui mes cercles sont confortables et douillets, rassurants et vivants et j’aime beaucoup la diversité de tous ceux qui les composent !

Quant au centre de ces cercles, j’adore quand elle me pique mes pulls !

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