Ça va m'faire drôle

Ça va m’faire drôle le jour où j’installerai les grosses valises à la place des petites. Ça va m’faire drôle le jour où sur le GPS j’indiquerai une destination lointaine. Ça va m’faire drôle le jour où je pourrais enfin goûter les sensations autrement que dans les bouchons parisiens. Ça va m’faire drôle, oui ça va m’faire drôle.

Mais pour l’instant je ne suis guère servi par la météo, quoi qu’à bien y penser, je peux encore rouler ; j’ai des souvenirs d’hivers où février c’était à pied ! Mais quand même, des rafales de vent ou la pluie qui rend les chaussées grasses et glissantes, c’est pas la meilleur façon d’apprivoiser une nouvelle machine.

Un jour on ira, faire une grande balade, un jour où il fera beau, juste pour le plaisir, un jour[1].

Note

[1] J’ai flouté la tête du minot, sur la photo, mais imaginez une banane d’une oreille à une autre, et vous aurez une idée de ce à quoi il ressemblait ce jour-là.

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