Les oiseaux du rêve

Je me souviens des canards sur le petit canal et de l’étrangeté de comprendre que vingt ans avait passé alors qu’on aurait du simplement avancer d’un an ou deux, encore une erreur de l’autre gars, sur la machine.

C’était une maison de bric et de broc, plutôt grande, remplie de gens tout aussi étranges que l’atmosphère qui y régnait. Des portes de guingois, des fenêtres branlantes, un parquet musical ou grinçant, fonction des goûts musicaux, et de l’humidité partout.

Flash.

On a traversé un restaurant, avec la voiture que conduisait l’ami, fort précisément au milieu des tables et des chaises, sans jamais renverser quoi que ce soit. Vague impression d’être poursuivi et vouloir trouver un chemin de traverse, qu’on avait fini par trouver pour se retrouver coincé devant ce petit canal à canard.

J’ai sorti mon téléphone pour faire une photo et j’ai senti mon pilote prendre ses jambes à son cou et filer sans demander son reste.

Incompréhension.

Soudain, me voilà marchant sur un trottoir d’une ville aux maisons basses et aux rues larges, pensant que les ancêtres, passés ces vingt ans, étaient tous morts et enterrés. Curieusement j’avais l’impression que c’était idem pour les descendants. Allez savoir pourquoi…

Ce matin après m’être levé, j’ai pensé que ma moto devait avoir une sacré couche de poussière d’avoir attendu si longtemps au sous-sol. Il faudra que je songe à recharger la batterie.

Café !

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