Sur la table

Sur la table un papier indiquant qu’il faut débarrasser les balcons et terrasses et les maintenir en l’état pendant toute la durée des travaux — dont la durée est évaluée à 3 mois.

Où doit-on entreposer ce qui s’y trouve ? Mystère !

Que faire de la grande table de jardin, du barbecue, de la petite table ronde et des chaises, de l’énorme pot qui a contenu le pommier et qui contient encore au moins 50 kilos de terre, de tous les petits pots de fleur qui attendent d’être garnis, de l’olivier qui a survécu miraculeusement aux conditions assez sévères là-haut, et encore la pile de caillebotis dont on s’est servi pour masquer l’état déplorable du revêtement au sol, etc.

Aucune réponse à attendre de leur part, évidemment, ce n’est pas leur problème mais le notre. Un peu comme lors des travaux d’électricité où il fallait tenir tous les meubles à au moins un mètre des murs, condamnant ainsi l’usage d’une bonne partie des pièces ; sauf que dans ce dernier cas ça n’aura duré que trois jours.

Conserver fenêtres et persiennes fermées à longueur de journée — protection contre les intrusions disent-ils —, je sens que cette fin d’année 2014 va être joyeuse !

Bon, je râle (qui a dit comme d’habitude ?), mais après tout ce bordayle, on devrait avoir des terrasses carrelées et par conséquent de nouveau agréables à utiliser, et de nouvelles fenêtres, ce qui tombe plutôt bien puisque nous en avons déjà deux qui ne s’ouvrent plus (le plastique des parties mobiles a mal vieilli et refuse dorénavant de coulisser).

Une fois que tout ça sera fini, faudra qu’on y fasse un barbecue !

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