On parle pas mal de sacs à dos, rempli de pierres plus ou moins grosses, et même d’armature qu’il ne faudrait pas chercher à se débarrasser sous peine de… Nait-on avec le sac dans le dos ou tout nu, sans aucun bagage ?
Et rien à voir, quoique si on cherche bien, l’imagination du lecteur étant sans limites, le mécano a réparé une réparation hier ! Incredibeule n’est-ce pas ? En fait une ancienne mèche utilisée pour réparer une crevaison il y a quelques années a fini par fuir et il a fallu la remplacer par un champignon.
Je conçois que ça n’a pas beaucoup d’intérêt mais de toute façon on s’en tape vu que c’est jour de relâche !
Ah si, à propos du coming-out de Tim Cook, j’ai lu pas mal de réactions ici et là, sur Twitter ou sur les blogs, en billet ou en commentaires et finalement je crois que j’ai mis le doigt sur qui m’interpellait : l’annonce elle-même, que le coming-out soit encore nécessaire aujourd’hui. C’est quand qu’on passe à autre chose (avec tout ce que ça comporte d’implicite évidemment) ?
Cela dit je n’ai peut-être pas compris grand chose vu de ma position d’homme blanc cis-hétéro (vachement à l’abri de pas mal de trucs soit-dit en passant) ! Ça me rappelle le jour, il y a de ça quelques années — c’était en 2009, mais j’ai l’impression que ça fait beaucoup plus que ça —, où j’ai enfin compris un truc important à propos de l’orientation sexuelle.
1 De Sacrip'Anne -
Je crois que le fond est là : tant que le jour où TOUT LE MONDE sera capable de considérer que l'autre est tel qu'il est dans son intégralité, sans brimades ni discrimination d'aucune sorte, nouzaut' on pourra dire peinard que bon. Ça ne nous regarde pas.
Comme ce jour est loin d'être arrivé, il me semble que c'est à nous de faire l'effort de comprendre ce que ces coming-out comportent, comme chemin, comme blessures, comme douleurs, comme petites victoires, comme risques, pour être vraiment les alliés de nos amis.
Mais je mitonne un billet sur le sujet, Le Roncier et Embruns ont fait avancer une réflexion en cours depuis quelques mois.
Pour le sans bagages, j'adore partir avec un tout petit bagage à main léger, ou juste un sac à dos dans lequel j'ai tout. Ou sortir me promener avec les mains dans les poches.
La majorité de nos déplacements ne sont pas menacés de ce dépouillement pour les quelques années à venir, néanmoins !
2 De Kozlika -
Alliés boulets
3 De Pablo -
C'est bizarre, j'ai lu le commentaire de Sacrip'Anne ci-haut seulement après avoir posté les miens sur son billet rétrolié (?) ici par Kozlika ; ici elle parle de considérer que l'autre est tel qu'il est dans son intégralité et chez elle j'ai écrit il faut aider ceux qu'on aime à s'assumer dans leur intégralité, ça me frappe beaucoup (j'ai cherché le mot "intégralité" dans son billet et non, il n'y est pas), cette semi-coïncidence.
Sinon, ce qui me frappe aussi (et j'en parle ici et non pas chez elle pour ne pas vexer ses lecteurs, smiley) c'est que ses billets sur la morve des bébés provoquent plus de réactions que ses billets plus sérieux et plus élaborés... !
4 De Franck -
Pablo le futile et le léger a souvent attiré beaucoup plus que le contraire, l'être humain est faible !
5 De Matoo -
Pensez à vos coming-out de "gay friendly", ce n'est pas une posture si évidente qu'il y paraît. ;)
6 De Franck -
C'est vrai matoo, je n'y avais jamais songé sous cet angle là. Cela dit, ça ne m'empêche pas de me sentir "boulet" de temps à autre, j'ai parfois de vieux réflexes inavouables, mais j'apprends, petit à petit, à les déconstruire.