Quand j’aurai du vent dans mon crâne

Peut-être quand je ne serai plus en mesure de rouler en moto, voire en voiture, qui sait ? À l’heure de ma retraite future — j’ai encore probablement plus qu’une dizaine d’années encore à faire avant cette échéance, douze peut-être quinze si les seuils changent d’ici là —, ou bien avant ? Qui sait ?

J’ai vu passer une nouvelle sur la sortie d’un petit widget censé indiquer le temps restant avant la mort, en se basant sur des calculs savants faits à partir de données biométriques que les capteurs, toujours plus précis et sensibles, rapportent en temps réel sur nos téléphones. Vous l’installeriez, vous, cette application, pour connaître en permanence et à la seconde près le temps qu’il vous reste à vivre ?

Triste horizon…

Personnellement je préfère la surprise.

Et puis de toute façon j’ai déjà du mal à me projeter dans cette période où les contraintes professionnelles auront disparu, où j’aurai, j’espère, l’occasion de faire encore plus de jolies balades à moto, avec l’appareil photo en bandoulière, plus de temps pour rencontrer les autres (les connus et les inconnus), peut-être avoir encore suffisamment de mojo pour continuer à faire quelques geekeries, …

Donc pour l’instant c’est carpe diem, autant que faire se peut.

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