Contre vents et marées

Contre vents et marées je repousse à plus tard mais ce matin c’en était trop. Pas moyen de tenir debout plus de deux minutes, et donc pas question dans ces conditions de faire le trajet d’une demi-heure en moto ou celui en transport en commun qui dure une heure et quart et dans lesquels le parcours se fait debout.

Donc voilà, je reste à la maison et je vais voir le marabout-sorcier-guérisseur en fin d’après-midi, et encore une fois je vais avoir droit au remplaçant — je ne crois pas avoir vu ma toubib habituelle depuis plus de cinq ans, et j’ai même oublié à quoi elle ressemble, c’est dire ! —, lequel remplaçant va comme d’accoutumée s’assoir sur ma demande d’arrêt de travail. C’est à se demander s’ils ont une interdiction d’en délivrer, et pourtant c’est pas mon style d’en réclamer.

Bref, si jamais j’obtiens tout de même le papier, ça va être un peu la fête du slip quand je vais du coup demander à la compta du boulot d’annuler les différents congés que j’avais pris cette semaine, puisque un récent jugement indique qu’il ne peut y avoir arrêt de travail et congés payés en même temps. Ça va surement pas leur plaire, là-bas, tellement ils ont la culture du sacrifice pour le travail en mettant tout le reste derrière, ou presque…

Mais bon, ne brûlons pas les étapes, RDV cet après-midi, et j’aviserai ensuite…

Tiens, histoire d’avoir ce qu’il faut sous main, un extrait de Service-Public.fr à ce sujet :

En cas de maladie avant le départ en congés

Le salarié malade avant le départ en congés a droit au report de ses congés payés après la date de reprise du travail. Le report est possible en cas d’absences liées à une maladie professionnelle ou non professionnelle ou un accident du travail.

Les congés peuvent être reportés même lorsque le salarié s’est trouvé dans l’impossibilité de prendre ses congés payés annuels durant la période autorisée.

Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus. L’employeur devra accorder au salarié une nouvelle période de congés, que ce soit durant la période de prise de congés en cours dans l’entreprise ou au-delà.

Ce qui correspond à mon cas puisque je n’avais pris que les quatre après-midi de lundi, mardi, jeudi et vendredi et la journée de mercredi. Donc je vais potentiellement, soyons fous et imaginons que je sois arrêté jusqu’à vendredi compris, récupérer 2 jours et demi. Rêvons…

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