Quatuor

Pas de Rusalka, pas plus de quatuor à cordes et encore moins de Verdi, hier ou avant-hier à la Scala de Milan, raisons qui m’auraient amené à passer une nuit là-bas, avant-hier ou hier soir. J’ai l’impression, en quelques heures de déambulation de la matin, d’en avoir fait le tour, ce qui paraîtra probablement présomptueux à plus d’un d’entre vous !

Certes la cathédrale est superbe, surtout qu’elle est quasiment finie d’être nettoyée — et ça devait en être la peine quand je vois l’état des immeubles alentour, essentiellement du genre années 50, avec quelques rescapés bien plus vieux au milieu !

Cathédrale de Milan

Par contre le parvis était bien encombré par les travaux de mise en place d’une scène de concert, probablement prévu pour le début de l’exposition universelle qui démarre dans quelques jours, le 1er mai je crois.

Parvis de la cathédrale de Milan

J’ai finalement poussé la porte d’une petite échoppe où j’ai acheté une part de pizza, que j’ai été déguster assis sur un banc pendant que mon très très vieil iPhone 4s qui se meurt à la vitesse d’une fusée intersidérale — j’en fait pas trop là ? Ça se voit que je suis sur le point de craquer pour en acheter un neuf ? — était en train de se recharger, connecté au wifi gratuit fourni par la ville.

Borne de recharge

Déçu j’ai été, j’avais conservé le goût particulier de la pizza italienne que je mangeais gamin sur les bords de l’adriatique, celle-ci était à des années-lumières de mes souvenirs.

Quartier de l'université

Par contre, l’expresso serré que j’ai bu ensuite dans un petit bar, j’vous raconte pas, et c’est sans sucre aucun que je l’ai savouré (et j’ai bien fait). Même la What-Else-Machine n’en fait pas d’aussi bons !

L’heure est venue ensuite d’aller bosser un peu, parce que je ne faisais pas l’aller-retour dans la journée juste pour me promener mais pour gagner des sous qui coûtent de l’argent ! Donc réunion, dans un franglais mal prononcé et copieusement hésitant — un peu normal quand vous parlez anglais une fois toutes les années bissextiles, en tout cas pour moi où l’exercice régulier est primordial pour conserver une pratique potable.

Je passe les détails de cet après-midi, pas vraiment intéressante, même au niveau professionnel, puis retour vers la cathédrale ou plutôt la galerie qui la borde pour boire un coup avec les collègues et autres connaissances. Bière blonde, pas terrible, pas grave, discussions un poil hypocrites dont je m’absente en pensant à autre chose…

Ribambelle de prosciutto

Nous étions quatre, un quatuor donc, ayant l’intention d’avaler quelque chose avant de reprendre l’avion du début de la soirée — qu’on a failli rater d’ailleurs, le taxi s’étant englué dans un bouchon provoqué par une manifestation en cours — alors nous nous sommes engouffrés dans cette boutique-restaurant de jambons italiens !

Bière brune Verdi

J’ai commandé une bière, brune, nommée Verdi, un peu amère et finalement plutôt sympa (bien plus bonne que la blonde précédente), tandis que les trois autres commandaient une bouteille de Chianti — sont étranges là-bas, ils boivent le vin dans des tasses ! J’y ai bu ma bière aussi —, de la polenta frite servie avec un morceau de gorgonzola fondant et la taille minimum de prosciutto di Parma. Là-bas, la taille minimum c’est un plateau de tranches fines qui fait quasi deux feuilles A4 de surface, c’est dire la quantité !

Polenta, gorgonzola

J’ai tout fini en bouillant intérieurement alors que les trois autres tenaient des discours quasi réacs, tout en s’en défendant, et ouvertement homophobes. Ça m’a un peu gâché le moment pour tout dire. J’ai fait la gueule, ça a du se voir, alors ils ont finalement changé de sujet.

Orly

Taxi d’où j’ai réussi à faire mon check-in et celui d’un collègue — vive Free et les data à l’étranger comprises dans le forfait —, aéroport, embarquement (long), décollage, lecture sur ma liseuse, atterrissage, débarquement (long), bus et tram et hop, au dodo \o/


Rien à voir : pourquoi diable les barres d’outils de nos éditeurs ou traitement de texte sont en haut alors qu’en général, on saisit du texte en bas de la fenêtre et qu’il serait plus facile que les boutons soient en bas, près de la zone où se trouve le curseur, vous ne trouvez-pas ?

Parce que dès que vous scrollez un tant soit peu, surtout avec les éditeurs intégrés dans les formulaires de saisie, la barre de boutons disparait rapidement de la partie visible, du coup ça complique copieusement.

Faut qu’on essaie de prévoir une option idoine pour les éditeurs inclus dans Dotclear, moi je dis !

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