L’était un plus dmidi quand j’ai pu monter dans l’esse. Jmonte donc, jpaye ma place comme de bien entendu et voilàtipas qu’alors jremarque un zozo l’air pied, avec un cou qu’on aurait dit un téléscope et une sorte de ficelle autour du galurin. Je lregarde passque jlui trouve l’air pied quand le voilàtipas qu’ismet à interpeller son voisin. Dites-donc, qu’il fait, vous pourriez pas faire attention, qu’il ajoute, on dirait, qu’il pleurniche, quvous lfaites essprais, qu’i bafouille, deummarcher toutltemps sullé panards, qu’i dit. Là-dsus, tout fier de lui, i va s’asseoir. Comme un pied.
Jrepasse plus tard Cour de Rome et jl’aperçois qui discute le bout de gras avec autre zozo de son espèce. Dis-donc, qu’i lui faisait l’autre, tu dvrais qu’i lui disait, mettre un ottbouton, qu’il ajoutait, à ton pardingue, qu’i concluait.Raymond , Exercices de style
Je me souviens m’être essayé à ce genre là, une fois, « L’opéra des épices » j’avais titré ça — me souviens plus pourquoi d’ailleurs, mais ça n’a aucune importance.
Ah mais si, c’était pour « Les impromptus littéraires », c’est indiqué sous mon texte, mais les liens aboutissent à une 404, pas une Peugeot, non, une page 404, bandes d’ignares ! Bref, plus de dix ans de jeux d’écriture, depuis ce 1er juillet où j’ai commencé l’aventure de « L’hôtel des blogueurs » de Kozlika ; c’était bien les blogs, quand il y en avait plein et qu’on se répondait d’un blog à l’autre, via les commentaires, parfois les billets et même quelques rétroliens de temps en temps !
On — oui, lui là-bas au fond, cette espèce de zozo — a annoncé la mort des blogs, dix-milliards de fois au moins, depuis quelques années, et pourtant… Et pourtant c’est comme le mail, l’IRC, tous ces vieux outils qui servent encore quotidiennement aujourd’hui ! Parce que tout de même, pour publier de manière chronologique et le laisser accessible de façon pérenne longtemps, y’a pas beaucoup mieux qu’un blog !
Tiens, j’aurais bien aimé lire un jour, le blog — en ce temps là on appelait ça un journal de bord — de mon arrière-grand-père, celui qui était capitaine au long cours et qui devait, a minima dans mon imaginaire, aller de port exotique en port merveilleux. Pondichery, Chandernagor, Port-Louis, et tous les autres comptoirs maritimes de la planète, forcément.
Bon, si ça se trouve, il faisait juste l’aller-retour en Le Havre et Marseille, si ça se trouve… Mais comme j’en sais rien je pense que c’est plutôt ma première idée qui est la bonne ! Et puis il avait aussi participé à une des croisières Citroën, en Afrique, ça laisse des traces dans les rêves d’un minot comme moi, évidemment !
Tiens, peut-être qu’il est là, sur cette photo, allez savoir…
1 De Gilsoub -
Ah le bon temps des jeux d’écritures bloguesques ! j’aimais bien les sablier…
On est la preuve vivante que les blogues sont mort… bref longue vie à eux ;-)
2 De Franck -
Zagtement !