Yoyo

Hier soir, 148e édition du Paris-Carnet et comme la dernière fois ça se passait à l’Enclos du Temps juste à côté de la tour Montparnasse.

Tour Montparnasse

Je gare ma moto entre deux poteaux sur le trottoir assez large à cet endroit — c’est à dire en laissant suffisamment de place pour qu’un fauteuil roulant puisse passer à côté sans être le moins du monde gêné — et m’en vais discuter, boire et manger avec les copains…

Une ou deux heures plus tard, on avait terminé de dîner, certains d’entre nous sortent dehors, qui pour téléphoner, qui pour fumer une cigarette, qui juste pour prendre l’air, comme moi, et je découvre une équipe de flics en train d’aligner des PV aux deux-roues garés sur le trottoir.

Ni une ni deux, je retourne chercher casque, gants et veste pour changer d’endroit, probablement trop tard car un des flics a noté mon immatriculation de manière ostensible alors que je revenais avec mes affaires et je m’attends donc à recevoir un PV dans les jours qui viennent (a priori pas 135€ comme pour une bagnole, mais 35€ je pense).

J’ai donc fait le tour en pestant un peu pour le principe, mais n’ai rien discuté avec les forces de l’ordre, vu comment ils sont à cran en ce moment, ce n’était pas la peine d’envenimer les choses. Une fois revenu devant le bistrot, j’avise des marques au sol assez effacées mais encore présentes et me gare donc comme une voiture l’aurait fait à cet endroit.

Une demi-heure plus tard, une autre équipe de flics aligne encore une fois les véhicules mal garés et voyant ça je retourne dehors et vais m’enquérir auprès d’une des policières de l’éventuel problème que pose l’endroit que j’ai choisi pour stationner (sur une place de bagnole, donc).

Celle-ci regarde ma moto, et me dis, je cite : « Allez plutôt vous garer sur le trottoir, là où ça ne gêne pas. », soit exactement là où j’ai pris un PV quelques minutes auparavant.

J’ai donc repris mon casque et mes gants et suis venu me garer non pas sur le trottoir, mais juste devant une autre voiture, de l’autre côté de la chaussée. On ne m’y prendra pas deux fois me suis-je dis in petto.

Voilà comment ce soir j’ai expérimenté l’effet yoyo !

Ajouter un commentaire

Les champs suivis d'un * sont obligatoires

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant la syntaxe Markdown Extra.

Ajouter un rétrolien

URL de rétrolien : https://open-time.net/trackback/12603

Haut de page