Ô arrêter le temps ! Repousser à jamais l’heure inéluctable du tombeau ! Mais non, hélas, la camarde ricane et nous guette sans hâte, tandis que sournoisement d’heure en heure nous ne cessons de nous flétrir, de nous racornir, de nous friper, de nous tasser lentement mais sûrement jusqu’au stade ultime où les microbes infâmes nous jailliront des entrailles pour nous liquéfier les chairs et nous réduire à l’état d’engrais naturel.
Pierre , Vivons heureux en attendant la mort
C’est vrai que finalement, nous ne sommes pas grand chose et pendant pas longtemps !