ProtonMail

Voilà, ProtonMail est de retour, après un premier beta-test en juin dernier, et je peux dorénavant diffuser ma, ou plutôt mes adresses mail chez eux. Si vous voulez jouer ou plutôt chiffrer avec, il y a une formule gratuite qui fonctionne bien, avec un client webmail responsive — pas comme certains poids lourds du marché — et qui permet des échanges chiffrés de bout en bout entre deux comptes de chez eux, mais également d’envoyer des mails cryptés à l’extérieur[1].

Interface web de ProtonMail

Une autre feature rigolote : les mails auto-destructibles, comme dans Mission Impossible ; vous pouvez déterminer au bout de combien de temps le mail s’auto-détruira.

Et puis on peut aussi utiliser des adresses du type franckpaul+<blabla>@protonmail.com, le +<blabla> étant ignoré pour la réception, par contre, comme chez GMail, ça peut permettre de fournir des adresses personnalisées en fonction de vos besoins et de savoir ainsi d’où proviennent les mails qu’on vous envoie.

Il y a aussi deux applis mobile, pour iOS et pour Android.

Donc voilà, si vous voulez m’écrire là-bas : utilisez franckpaul et ajoutez le @protonmail.com ou @protonmail.ch, au choix, les deux adresses arrivent au même endroit. Au passage j’en ai aussi profité pour ouvrir un compte au nom de dotclear (toujours avec @protonmail.com derrière), histoire de…

Ah oui, j’oubliais, leur webmail est Open-Source, donc on peut contrôler le code utilisé, et ils utilisent des techno ouvertes, du style OpenPGP (que j’utilise aussi par ailleurs pour signer mes mails pro).

REPASA la NSA/DGSE-DGSI !

Note

[1] Dans ce cas le destinataire reçoit une URL qui lui permettra d’aller consulter le contenu du mail après saisie du mot de passe

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