Vive la Commune de Paris

Découvert dimanche dernier en revenant d’une balade arrosée, une fête organisée pour célébrer la Commune de Paris à la Butte aux Cailles, avec stands, musiques et chants révolutionnaires, …

Banderolle « Vive la Commune de Paris » à la Butte aux Cailles

Pendant la Commune, sous l’impulsion d’Élisabeth Dmitrieff, jeune militante russe de l’Internationale, et de Nathalie Lemel, ouvrière relieuse, se crée l’un des premiers mouvements féminins de masse, l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. L’Union réclame le droit au travail et l’égalité des salaires (un commencement d’application est mis en place pour les institutrices), elle participe au recensement des ateliers abandonnés par leurs patrons (les francs fileurs) réfugiés à Versailles et organise des ateliers autogérés. La Commune reconnaît l’union libre (elle verse une pension aux veuves de fédérés mariées ou non, ainsi qu’à leurs enfants légitimes ou naturels). Des femmes mettent en application le décret de séparation des Églises et de l’État dans les écoles et les hôpitaux, se battent, comme Louise Michel et d’autres, sous l’habit des « fédérés » et défendent Paris contre les « versaillais » sur les barricades (elles sont une centaine, place Blanche, avec Nathalie Lemel). Sur le chemin de l’émancipation des femmes, la Commune a marqué une étape importante.

[ source : Wikipedia : « Commune de Paris (1871) » ]

Depuis on est passablement revenu en arrière, ou il a fallu des années avant qu’on y revienne.

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