La colonie

Retour de pêche

Nous étions pas loin d’une dizaine, souvent, à nous promener ici et là, à découvrir ou à revoir ces endroits un peu hors du temps et rythmés par le ressac. C’est un environnement bruyant, toujours, et pourtant, moi qui suis sensible au bruit, je n’éprouve pas de fatigue à avoir les oreilles envahies. C’est un murmure de fond qui soutient les phrases des amis, ponctuées par les cris des goëles qui jacassent en écho.

Un zoo vivant, sans barrières, sans contraintes, avec la seule limite de la vue et de la mer. Je me suis souvent demandé, à la faveur d’une lecture de S.-F., si nous n’étions finalement pas le zoo de quelqu’un ou quelque chose ? Singulier mais commun, n’est-ce pas ?

Zoo

Pourquoi choisir une langue plutôt qu’un autre ? Attends, je reformule : pourquoi choisir de s’investir dans un langage [informatique, NDLA] plutôt qu’un autre ? Je crois que depuis quarante ans je ne me suis jamais vraiment posé cette question ; et pourtant j’en ai usé quelques uns et pas des moindres. En fait, ce qui me plaît dans un langage c’est qu’il permet de créer, de construire, de fabriquer et en écho je me suis souvent comparé — ce qui est probablement prétentieux — à un artiste quand je code. Un artiste avec des moments d’inspiration et des moments de calme plat, ou de page blanche pour reprendre la similitude avec l’écrivain.

D’ailleurs, c’est assez curieux, je n’ai jamais vraiment souffert du syndrome de la page blanche quand j’écris ; probablement parce que je ne suis pas écrivain, CQFD !

Tulipe

Il y a une rémanence assez singulière dans mes rêves et mes cauchemars ; je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup faire des cauchemars ? Non ? Eh bien je trouve que c’est une source intarissable d’idées, bien plus que les rêves, je trouve, surtout pour en faire quelque chose ensuite, parfois seulement dans la tête parce qu’il m’arrive de ne pas aller au delà de l’envie.

Cette rémanence qui possède des attributs particuliers : je sors d’un bâtiment, d’une maison, d’un endroit en général habité ; je suis en général pressé d’arriver à un endroit dont je me remémore plus ou moins bien le chemin et je me perds souvent en chemin ; je suis systématiquement nu comme un ver, sans d’ailleurs ressentir ni froid ni chaleur, c’est une sensation qui n’existe pas ; et ça fini souvent dans un endroit inconnu où je suis à la recherche de vêtements pour me couvrir.

Étrange, non ?

Le grand décapsuleur

Est-ce que le cercle de nos amis se réduit avec l’âge ? J’ai lu que oui, en moyenne, mais du coup est-ce qu’on y gagne en intensité ? Et alors, quand on perd un ami, au bout de longtemps, la perte ressentie est-elle alors plus profonde, plus prégnante ?

Entre le début de l’univers et ma naissance, je n’ai croisé personne. Est ce que je croiserai quelqu’un entre ma mort et la nuit des temps ?

seringat

J’ai de drôle de questions, parfois, et le plus souvent je les laisse à l’orée de l’esprit en attendant qu’elles soient remplacées par de nouvelles.

Je me rends compte que je ne pense pas souvent à la disparition, d’ailleurs pas plus à mon âge ou au temps qui passe ; je fais des projets, dont certains aboutissent et d’autres pas, c’est la vie et je crois même que je ne m’ennuierai pas plus que maintenant quand je serai à la retraite, par exemple ; mais ça c’est encore dans longtemps, au moins une décennie je pense.

Lunaire

Je trouve formidable l’idée d’une colonie de vacances des copains, pendant une semaine, à la mer ; pour pouvoir prendre le temps de prendre du temps alors que nous courrons chacun de nos côtés après nos projets, nos contraintes, nos emplois du temps et nos envies du moment. Je suppose qu’on y vient avec une idée pré-conçue, en tout cas j’en avais une et elle a été complètement mise à mal, mais en bien, une fois la première édition vécue.

Je voyais ça plutôt comme un hackathon, vous savez ce genre de rendez-vous où on se regroupe à plusieurs pour corriger, avancer, reprendre des projets en souffrance. Finalement c’est un un « hackathon » de relations humaines, de nos amitiés et c’est bien plus enrichissant comme ça. Je ne crois pas qu’on ai jamais pondu une ligne de code, pendant ces semaines ; j’avoue avoir tout de même profité de la présence de certains sachants pour avancer sur un truc ou deux sur lesquels je coinçais. Mais ça n’a jamais représenté l’essentiel.

Galets

Je me relis ; je trouve ça plutôt décousu mais c’est assez moi, finalement…

Galets

J’ai participé à une conférence cette année, conférence où j’en profite pour faire pas mal de photos, à chaque fois que je m’y suis rendu (sauf je crois la 1re en 2006, où je n’avais pas encore d’appareil adéquat). L’endroit s’y prête, les lumières sont souvent belles, les gens qui y participent sont en général ravis d’y assister et tout ça rend plutôt joli sur les clichés.

Pourtant cette année, les jours qui ont précédé, je me suis souvent demandé si j’avais envie d’en faire ou plutôt d’en refaire. Jusqu’au matin même du premier jour, et du deuxième, et du troisième, je me suis posé la même question. J’ai répondu oui, mais pas franchement convaincu les deux premières fois et j’ai décidé que non la troisième ; non pour deux raisons. Premièrement l’endroit s’y prête moins que pour les deux premiers jours et deuxièmement parce que ce sont des ateliers et que j’avais envie de m’y investir pleinement et pas d’y être plutôt spectateur derrière l’objectif.

Les rues d'île-Tudy

Chaque année, après cette conférence, je me demande quel « style » — c’est assez pompeux comme terme, mais je ne trouve pas mieux, peut-être que ça me viendra dans quelques phrases ? — je vais appliquer en développant mes photos. Je crois que j’ai envie de noir et blanc, cette fois ; maintenant ça sera peut-être fonction des photos, comme souvent où c’est au moment de la développer que je décide si je la préfère en noir et blanc ou en couleur.

Tiens, c’est une bonne question, qui vient remplacer la précédente. Est-ce qu’au delà du matériel que j’utilise (boîtier reflex et objectif à focale fixe) mes photos sont-elles reconnaissables, parce qu’elles auraient une patte, un je-ne-sais-quoi ou bien sont-elles communes, que ce soit au sens péjoratif du terme ou pas d’ailleurs. J’ai bien sûr ma petite idée sur la réponse, à ranger dans la case « artiste imposteur » évidemment. J’en connais un ou deux qui seront raccord avec ma façon de voir ça.

Les rues d'île-Tudy

Je viens tout juste de faire le tri dans les photos que j’ai prises cet été en Bretagne et j’en ai jeté les deux-tiers, dont un bon tiers parce que ce sont des redites, des déjà faites. C’est le problème avec les paysages, qu’ils soient magnifiques ou magiques, ils sont souvent récurrents. Comment ne pas refaire deux fois la même photo au même endroit, dans les mêmes conditions de temps, de météo, de saison ? Il n’y a que les gens pour changer tout le temps et j’ai envie de revenir vers la ville.

C’est étrange parce que les photos publiées dans ce billet sont, à quelques exceptions près, toutes assez vides de gens. Et le plus étonnant, alors que je viens de les parcourir à nouveau, est qu’en fait c’est complètement faux ! Il y a de la vie sur la plupart d’entre elles. Comme quoi, ma mémoire est assez joueuse…

La perdrix

Je crois qu’il me faut un café, le temps de respirer un peu… Pas vous ?

Dans les rues d'île-Tudy

J’aime bien Île-Tudy, cette presqu’île au charme un peu désuet, légèrement suranné, à la lisière de la ville-musée qu’on visite et dont on repart avec une impression de temps figé. Le temps est calme là-bas ; les gens prennent le temps de ne rien faire, comme s’ils étaient en vacances. Ils le sont surement d’ailleurs, en tout cas pour la plupart d’entre eux. On en fait vite le tour à pied, à travers ces petites ruelles qui sillonnent au milieu des maisons en granit.

Je n’ai pas vu ailleurs ce linge suspendu aux fils au bord de la route qui longe la mer ; et là j’ai le souvenir du linge suspendu entre les immeubles, dans le sud, en Italie…

C’est un petit village de temps calme, de récréation, pas de tempête comme peuvent l’être Saint-Guénolé où nous avons été le lendemain. A priori ? Il faudrait que j’y retourne un jour de grand vent, pour me faire une idée, avec l’appareil en bandoulière, évidemment.

Terrasse

Je ne connais de ville plus rude, plus sèche, plus aride que Saint-Guénolé. Je l’ai déjà dit ici, j’ai toujours eu du mal à en saisir l’âme, au moins sur mes photos, comme si seuls ceux qui y habitent étaient capable de l’appréhender.

Les rochers de Saint-Guénolé

Et pourtant, par jour de gros temps ou de grosse mer, c’est un spot connu et reconnu pour les badauds, les photographes, les touristes qui viennent ici, moi le premier, pour s’emplir les poumons et les yeux des embruns et de la majesté de l’endroit.

Imaginez un peu une mer de gros coefficient, comme ça arrive plusieurs fois par an ; imaginez un jour de grand vent, comme ça arrive plusieurs fois par an ; imaginez les deux en même temps qui viennent se fracasser sur les rochers imposants. Si vous ne vous sentez pas insignifiant au regard de cette violence, alors vous êtes aveugles et sourds. C’est probablement le meilleur endroit que je connaisse pour se rendre compte de ce que peut être une tempête en mer.

Les rochers de Saint-Guénolé

Pas de fil suspendu au bord de mer, pas de linge qui sèche. Seules quelques maisons font front ici et là. On se promène entre la mer et ces dernières en s’imaginant ce que peut être la tempête derrière les vitres.

Le genre d’endroit qui ferait dire à l’ami :

Cette pluie a l’air plus solide que d’habitude.

xave

La maison

Souvent je me fais la réflexion, a posteriori, que j’aurais du fermer un peu le diaphragme de mon appareil pour prendre cette photo, afin d’augmenter la profondeur de champ, que l’ensemble soit plus net, un peu à la façon imaginée que l’œil a de faire ; ce qui est biologiquement et physiquement faux, mais l’impression persiste, évidemment.

Et puis l’objectif qui reste vissé sur mon boîtier depuis des années a une plage d’ouverture idéale, entre f/2.0 et f/2.8 pour ceux qui comprendrait ces termes, qui rend ses photos tellement particulières. J’ai d’ailleurs souvent l’impression de gâcher soit la photo, soit l’objectif — à ranger dans la case « photographe imposteur », forcément.

Alors souvent j’en fais deux, une avec un premier plan, une autre avec l’arrière plan, et souvent, les deux finissent à la poubelle, parce que ce n’est pas ce que je voulais capturer et montrer.

La maison

Les blogs sont morts ! On l’annonce depuis… depuis quand déjà ? Au moins une demi-douzaine d’années, a minima, et pourtant il y en a encore qui bougent. Mais beaucoup moins qu’à la belle époque. J’aimais bien les jeux d’écriture qu’on organisait d’un blog à l’autre ; je m’étais découvert l’envie d’écrire à ce moment là, après avoir passé des années à dévorer des bouquins.

J’avais commencé quelques nouvelles, pas finies d’ailleurs, dont une me trotte encore dans la tête régulièrement et l’envie de la reprendre et de la poursuivre me démange parfois. Toujours frisant le fantastique, mais sans y entrer vraiment ; toujours en laissant le lecteur se faire son idée de ce qu’il en est, sans chercher à tout expliquer. J’ai toujours aimé cet aspect de mes lectures qui m’ont donné de quoi rêver.

Saint-Guénolé

Les volets sont souvent fermés à Saint-Guénolé, vous ne trouvez-pas ?

Saint-Guénolé

On commence à avoir nos habitudes de locaux en Bretagne, dans le pays Bigouden. Les endroits à voir pour nos amis qui viennent la ou les premières fois ; Kérity et son petit port de plaisance, le phare d’Eckmühl, forcément, Saint-Guénolé d’un côté, Sainte-Marine, Île-Tudy de l’autre, l’usine de caillou…

L’usine de caillou. Je me suis souvent demandé si les gens de coin l’appelait comme ça. Un endroit abandonné depuis la dernière guerre, un endroit où les allemands fabriquait le béton qu’ils utilisaient ensuite pour construire les blockhaus et les places fortes qui parsèment encore la côte. Ils s’enfoncent, petit à petit, dans la grève et un jour, dans très longtemps, ils finiront par disparaître et de nos mémoires aussi.

Qui se souviendra alors du piège à cauchemar qui surplombait un des premiers, au sud de la baie d’Audierne ?

Trace

Il est pourtant très agréable de grimper au dessus de la vieille usine et de parcourir le haut talus (qui doit faire par loin de dix mètres de haut, de mémoire, à son plus haut) en direction de la plage. Ça descend doucement, en biais par rapport à la grève et on traverse ainsi quelques marais et la lande avec la mer en fond bruyant.

Saint-Guénolé

Je me suis dit un jour que j’aimerais assez finir mes jours dans un de ces coins là de Bretagne. Et puis finalement, les années passant, je crois que je préfèrerais partager mon temps entre la ville et la mer ; mettons moitié-moitié ou quelque chose d’approchant, et pas forcément l’été (et le printemps) à la mer et vice-versa. j’aime bien le gris de là-bas, et quand ça tape et que ça pleut et que le vent rugit, c’est très ressourçant.

D’ailleurs nos séjours assez fréquents à la Toussaint ne sont pas les moins agréables, loin de là !

Saint-Guénolé

Bientôt deux heures passées devant l’écran, à taper quelques phrases en fonction des pensées, à regarder les photos ; j’aime bien ce temps à moi, volé sur le temps d’autrui mais sans en ressentir la moindre culpabilité, comme s’il me fallait ça, de temps en temps, pour reprendre ma respiration. Et puis ça me réconforte de voir que je suis encore capable d’écrire un peu ce qu’il me passe par la tête, même si maladroitement et sans forcément avoir de fil à suivre.

C’est très introspectif… Tiens, je me demande tout d’un coup si ce besoin d’écrire, ou plutôt la fréquence avec laquelle ce besoin s’exprime, a une signification particulière ou pas. Est-ce que je vais bien si j’ai moins envie, ou est-ce le contraire finalement ? Est-ce d’ailleurs la bonne question ?

Par contre, je me délecte déjà de savoir qu’un ou deux passeront dans le coin et prendront le temps, peut-être, de regarder et de lire…

Saint-Guénolé

Souvent je me demande — en fait je passe mon temps à me poser des questions ! — si ce blog ne devrait pas être rapatrié dans mon blog principal ; en fait c’est pas tout à fait ça, parce que tout ce qui a été publié ici l’a aussi été là-bas, mais ce n’est simplement pas visible dans le flux général de mon blog principal. Pour entrer dans le détail, la catégorie « Photo » n’est pas visible sur la page d’accueil ou dans le flux RSS, mais elle le reste si on l’affiche spécifiquement ou si on parcourt les billets un à un.

J’ai toujours souhaité avoir un lieu central, comme un journal de bord et dont tout ou partie est diffusé ailleurs. Tout ce que je mets ailleurs, que ce soit en provenance de mes blogs ou d’ailleurs, peut être effacé du jour au lendemain, ça n’aura pas grande importance. Tout au plus j’aurais perdu un peu de visibilité, mais ce, ou plutôt ces lieux restent pérennes, en tout cas pour l’instant (et depuis bientôt douze ans).

Je crois que c’est une des raisons principales pour laquelle je continue à maintenir et développer Dotclear…

Annexe

Je crois que certains y reviennent ou y reviendront, à cet endroit unique de publication depuis lequel on diffuse, ce que les anglo-saxons appellent le POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere : publier chez soi, diffuser partout ailleurs) … Et voilà mes idées divaguent et je me fais la réflexion soudaine que mon niveau d’anglais s’est passablement amélioré depuis qu’on regarde des séries sous-titrées.

Comme quoi, il n’y a pas de miracle pour les langues étrangères, l’oreille a besoin de se « forger » un modèle, en tout cas la mienne. Je comprends mieux les paroles des chansons que j’écoute ; bon, j’ai encore pas mal de lacunes lexicales, mais ça commence à pencher du côté du « je comprends le principal », ce qui est très encourageant.

Parfois j’ai envie d’apprendre une autre langue, l’arabe par exemple, ou le chinois, mais ça me paraît une montagne par rapport à l’anglais qui traine dans mes oreilles depuis si longtemps. Et puis il faudrait apprendre une graphie différente, ce qui me paraît assez insurmontable, à défaut d’avoir essayé, parce que si ça se trouve…

La débarque

Vous vous relisez beaucoup quand vous écrivez ? Je le fais le plus souvent, a minima pour corriger les fautes les plus évidentes, mais bien souvent je me relis en diagonale, ma mémoire étant encore fraîche des mots que j’ai tapé sur mon clavier. Tiens, si au lieu de taper sur ces touches si familières, je mettais sur ma tête ce casque-micro que j’ai acheté il y a quelques mois pour tester la dictée vocale…

Et puis non, finalement, l’environnement ne s’y prête pas souvent, y compris dans mon bureau — les cloisons sont trop minces pour permettre de faire ça sans gêner mon voisin. Autant on peut fermer les yeux pour ne pas voir, autant fermer ses oreilles pour ne pas entendre, à part s’abrutir de musique, comme je l’ai fait ces quelques derniers mois pour me changer du vacarme des travaux du dessus, n’est pas possible.

C’est dommage d’ailleurs, non ? On devrait inventer un truc pour ça… Saint-Darwin, si tu m’entends, fais quelque chose !

La débarque

Vous êtes encore là ? C’est bien, la paresse n’est donc pas une fatalité.

Olivier Meunier

La débarque

Nous étions pas loin d’une dizaine, pas tous en même temps, souvent les uns croisant les autres pour quelques heures ou quelques jours. J’aime bien la sensation d’être là et d’observer tout ses mouvements, toutes ses interactions.

Et puis ce cercle est ainsi constitué, géographiquement, qu’il est plutôt compliqué de nous voir tous ensemble souvent. Alors une fois par an, c’est déjà formidable, même si on aimerait que ce soit plus souvent et plus longuement. Et puis certains se font rares et c’est d’autant plus précieux de les avoir en vrai, assis juste à côté, à partager une bière, deux crêpes ou quarante deux langoustines !

La débarque

Pour être honnête, j’aime aussi me retrouver seul, et par exemple, être le seul à développer encore Dotclear aujourd’hui, bien que certains y mettent encore leur nez de temps à autre, n’est vraiment pas pour me déplaire. Je peux décider de ce que j’ai envie de coder, souvent parce que j’en ai besoin et que j’estime que d’autres trouveront avantage à l’utiliser — ce qui est aussi un inconvénient parce qu’il n’y a plus de revue du code que je produis, et que je ne suis vraiment pas certain de sa qualité, même si l’expérience aidant, j’en ai une petite idée. À ranger dans la case « Développeur imposteur ».

L’expérience aidant, je sais assez bien mettre de côté ce qui est raisonnable d’envisager et ce qui est utopique. Ça simplifie assez bien la gestion du quotidien et au moins je ne conserve que ce qui sera réellement plaisant — et je mets dans plaisant ce qui ne prendra pas des mois et des mois — à développer et satisfaisant à voir fonctionner. Le plaisir reste une valeur assez fondamentale pour moi, y compris dans le boulot que je fais tous les jours pour mon patron. Ce qui est loin d’être partagé, vous vous en doutez bien.

La débarque

C’est comme pour la moto. Autant j’aime bien retrouver les copains une ou deux fois par an, en général pendant le pont de l’Ascension ou en septembre, pour se balader ; autant j’aime partir seul faire une grosse balade dans la région, ou bien encore me faire une virée d’une semaine dans un coin de la France.

Souvent on — le on étant souvent, voire toujours, affublé d’un casque, de gants et de bottes de moto — me demande si je roule plutôt cool, enroulé ou dynamique, ce à quoi je réponds le plus souvent enroulé-dynamique, mais sans avoir la moindre idée de la pertinence de ma réponse, et en me disant que je suis certainement à ranger dans la case de ceux qui n’avancent pas, « motard imposteur ».

Il faut dire que ce n’est vraiment pas mon objectif que de me jauger par rapport aux autres motards, plaisir d’abord. Imagine plutôt, une jolie route bien lisse de montagne qui serpente vers un col, et tu enroules gentiment les virages, sans a coups, en basculant d’un côté et de l’autre…

Je vous ai dit que j’avais acheté une nouvelle moto ? C’est la plus mieux bien plus belle, encore plus que la précédente qu’étais déjà la plus mieux… Indeed.

Port du Guilvinec

Tiens en parlant d’anglais, je suis assez admiratif de ceux qui ont un niveau suffisant pour se permettre de publier dans cette langue. Tout autant d’ailleurs de ceux qui sont capables de soutenir une conversation soutenue avec des anglo-saxons.

La compréhension ne me pose pas plus de problème que ça, par contre l’expression et plus précisément mon manque d’accent correct me freine passablement. Franchement l’accent français sur une phrase anglaise, c’est horrible à l’oreille. Et puis j’ai une légère dyslexie qui n’aide pas non plus. Déjà qu’en français, ce n’est pas toujours simple, surtout après une bière ou deux d’ailleurs.

Bref, je crois que ça restera un de mes regrets. Maintenant j’en sais assez pour me débrouiller correctement, en gros survivre, dans tous les pays du monde non anglo-saxons et dont les habitants parlent un peu l’anglais. Ça aide !

Proie

Je pense que je me relirai demain, plutôt qu’avant de publier. D’un j’ai la flemme, et puis on est vendredi, deux, non y’a pas de deux, j’ai juste la flemme. C’est cocasse, non ? Ou alors c’est irrespectueux vis à vis de mes lecteurs.

Je prends mon courage à demain.

Anonyme

Piaf

Pas envie de parler de choses qui fâchent, même s’il y en a eu une ou deux plus haut, et encore, donc pas de politique, de toute façon il n’y a pas grand chose à en dire, ce qui est tout bonnement un scandale tellement c’est pathétique. Pour qui aller voter au printemps. Encore une question qui n’est pas prête d’obtenir une réponse ! C’est assez effrayant finalement de se dire qu’on a strictement aucun pouvoir de faire infléchir les choses dans ce domaine, du côté de l’éthique si possible, à moins de s’investir de telle manière que ça vous boufferait toute votre vie et plus encore, et sans aucune garantie question résultat, évidemment.

Bref, un non-sujet en ce qui me concerne et je sens que les prochaines élections vont être un moment passablement pénible à vivre. Heureusement qu’on va refaire une colonie de vacances au printemps, et des balades en moto et des restos avec les copains, et des … !

Bataille

Tiens, je suis en train de récapituler, et je ne sais pas s’il y en a encore parmi vous, qui n’êtes pas si nombreux que ça je pense, à qui je n’ai pas fait goûter mes crêpes ? Parce que si c’est le cas, il faut y remédier au plus vite, vous ne pensez-pas ? Enfin pas avant la Toussaint, je n’ai plus de farine et il faut que j’en rapporte de là-bas.

Breton

On se voit bientôt ?

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