Alors voilà, le 17 janvier 2010 dernier j’ai écrit un billet fondamental sur la perception de l’ouverture en fonction de la présence d’un filtre polarisant sur le caillou de mon APN, tu vois ? Forcément, puisque tu l’as lu et même bookmarké pour pouvoir y faire référence dans tes prochains billets.
Justement, le 28 février de la même année, tu écris un fameux billet qui complète ma théorie et l’enrichit mais tu oublies, fieffé galopin, de me citer ! Ce qui est, vous en conviendrez, une infamie sans nom, n’est-ce pas ?
Quelques années se passent, on ne se parle plus parce que voilà, tu m’as superbement ignoré, et puis tout d’un coup je me dis que la vie est trop courte, YOLO, je vais quand même signaler à ce malotru que tu es que voilà, mon billet est et reste une référence que tu te dois de ne pas ignorer, et donc, que fais-je ?
Je vous le donne Émile, comme disais le regretté Coluche, un rétrolien ! Sauf que voilà, nos deux billets se complètent comme cul et chemise, mais mon rétrolien est refusé pour la simple et bonne raison que je ne t’ai pas cité dans le corps de ma prose.
Arghl ! Enfer et damnation, non seulement il m’ignore, profite de mes propos, mais de plus me claque la porte au nez et il faudrait en plus que je retourne modifier mon billet qui est une merveille d’écriture où pas un mot ne manque ni est superflu ?
En conséquence, la combinaison de nos productions, qui ensemble aurait pu révolutionner la pensée universelle dans ce domaine, restera à jamais dans les limbes pour une vulgaire citation manquante dans un texte qui est antérieur à l’existence même de la cible !
CQFD !
En plus je suis grave une feignasse, donc je ne me vois pas aller ajouter à la main le lien idoine dans mon ancien billet, sans compter qu’il faudrait l’introduire, etc, et que j’ai déjà un autre billet encore plus brillant en cours d’écriture sur l’évolution des interactions entre blogs…
Vous aurez compris, toi aussi mécréant qui n’a toujours pas ouvert sa porte chez lui (gniark, gniark), qu’imposer la présence d’un lien vers l’objet d’un rétrolien à venir n’est pas et ne devrait pas être obligatoire ; laissons le soin à ceux qui l’émettent la responsabilité de leur contenu, personnellement je les remercie déjà de bien vouloir lier leurs merveilles à mes petites divagations sans leur imposer de surcroit qu’ils me mentionnent chez eux !
Vous avez du contenu qui complète et enrichit ce que je dis ici ? Faites un rétrolien, tous nos lecteurs y gagneront.
« Un partout, la balle au centre ! »
1 De Jean-Christian Paul Denis -
Malotru
Aujourd'hui chez l'ami Franckpaul, dont je ne ferais le lien ici, j'ai lu un billet parlant de rétroliens et de mécréant. Prenant en otage les mauvaises pratiques de ceux qui sont dans le "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", il essaie de...
2 De lipki -
Je lit ce commentaire via les flux rss des commentaires.
Et par ce moyen, rien n’indique qu’il s’agit d’un rétrolien, et on n’a pas le lien pour lire la suite, uniquement les trois petit point.
C’est chiant.
3 De Franck -
Et pourtant lipki le lien est bien présent dans le flux, voilà l’extrait en question dans la source RSS/Atom :
4 De Sacrip'Anne -
Vous me faites rire, les amis, et par les temps qui courent c’est précieux, merci !
5 De lipki -
Et bien effectivement, j’ai pas fait attention.
En fait, ce n’est pas clair, un “lire la suite” le serait plus.
6 De JcDenis -
Lipki, enfait c’est moi qui a mal fait mon retroliens en coupant le texte n’importe ou… Normalement tu prends deux secondes avant de l’envoyer pour faire ça bien.
7 De Pep -
OK, Emile, juste pour être sûrs que nous n’avons rien oublié.
Imaginons qu’hier soir, avec l’idée génialissime d’un nouveau développement, je me lance dans l’écriture d’un nouveau billet. Pris de remord pour mon mépris d’il y a quelques années, je cite ton fameux billet - tu sais, celui à la genèse de tout ce malentendu -.
Comme je déterre un peu un cadavre, je le rétrolie pour vérifier au passage ma théorie sur les morts vivants. Et là, paf ! Point de rétrolien je ne puis faire, malgré le fait que ma prose dispose bien d’un lien vers la tienne. Tout cela parce que… trop de temps a passé depuis, trop d’eau a coulé sous les ponts, etc.
Alors, je me demande naïvement laquelle de ces 2 pratiques est la moins “fair” : refuser un rétrolien qui ne nous mentionne pas ou refuser un rétrolien bien poli simplement parce qu’il n’arrive pas dans un temps arbitrairement imparti ?
Dis moi, Emile, ça ne sentirait pas un peu la vieille rancune, ma charogne ?
:-p
8 De Franck -
D’abord je m’appelle pas Émile, mais Raoul, ou « footer de merde » pour les intimes, deuxio, t’as marqué un point vieux crouton !
J’avais complètement oublié que j’avais laissé une limité à quinze jours pour les rétroliens, ce que je viens de virer à l’instant.
9 De Pep -
Toutes mes confuses pour la méprise, Raoul. :-)