Pendant le dernier Paris-Web, on m’a commandé quelques photos particulières ; ce que j’ai fait bien volontiers. On m’a aussi demandé pourquoi je ne me mettais pas à mon compte pour quelques « geekeries » ou plus précisément quelques services que je rends ça et là autour de Dotclear, un blog à mettre à jour et à régler, un plugin particulier pour le blog d’un projet de cloud, ou encore qu’à une prochaine occasion il serait tout à fait envisageable que je facture une prestation photo, …
Bibi par Élie Sloïm, Courbevoie, octobre 2017.
Du coup je me suis dit qu’il faudrait peut-être que je crée une structure à côté de mon job de tout les jours et qui soit compatible avec celui-ci. J’ai posé la question sur Twitter et j’ai appris que le régime d’auto-entrepreneur pouvait convenir, qu’il avait des contraintes que je ne connaissais pas mais également quelques avantages :
Question : pour facturer des p’tits jobs (en plus de mon taf habituel), sans garantie de CA donc, le mieux c’est quoi ? Auto-Entrepreneur ?
— Franck Paul (@franckpaul) 16 octobre 2017
Question : pour facturer des p’tits jobs (en plus de mon taf habituel), sans garantie de CA donc, le mieux c’est quoi ? Auto-Entrepreneur ?
- 80% du chiffre d’affaire doit correspondre à la catégorie choisie (code APE), ce qui risque de poser problème si je fais moitié-moitié geekeries/photos ou n’importe quelle combinaison des deux ; à moins que je ne crée deux structures, sauf que je ne sais pas si c’est légal de faire ça.
- Pas besoin de demander la permission à l’employeur principal, donc ça peut tout à fait correspondre à mes besoins sachant que ça sera épisodique, voire anecdotique et que j’aime bien séparer un peu les choses.
- Il faut choisir soigneusement son code APE (activité principale) pour éviter le stage obligatoire et payant — pour les artisans — et éventuellement l’organisme chelou derrière, dixit Anne-Sophie qui s’est lancée l’été dernier.
- La fiscalité n’est pas contraignante tant qu’un certain seuil de chiffre d’affaire n’est pas atteint ; ce qui sera largement le cas. On peut même se permettre de ne pas faire de chiffre du tout sur une année sans que ça porte à conséquence.
Moi qui pensait en plus me lancer dans le convoyage de moto (avec l’appareil photo dans la besace, autant joindre l’utile à l’agréable), voyez un peu le bordayle ?
Startup-nation qu’il disait le gars, toujours est-il que l’administratif est toujours aussi lourdingue en France !
Cela dit, qu’on me sollicite spontanément pour tel et tel de mes dadas et en me proposant d’être payé pour ça, me rend largement joyeux et optimiste pour la suite.
PS : J’ai peut-être dit des bêtises plus haut et c’est bien volontiers que je prendrais en compte vos remarques, suggestions et corrections si vous en avez.
1 De lynxxe -
En voilà une idée qu’elle est bonne, se dit in petto la nulle en geekeries, néanmoins non dépourvue de besoins voire d’ambition. ;-)
2 De Catherine -
Je travaille avec d’anciens pigistes devenus auto-entrepreneurs. Le statut semble idéal pour déclarer des activités annexes ou accessoires. L’autoentrepreneur qui ne vit que de son art ou sa plume a intérêt à avoir plein de commandes, sans quoi il y perd fiscalement des rémiges…
3 De Emmanuel -
Et la simple déclaration en droits d’auteurs ? Je ne sais plus quel est le seuil annuel en-dessous duquel tu n’es pas tenu de créer une structure, avoir un status pour cela.
4 De Franck -
Emmanuel il va falloir que je regarde ça de plus près ; c’est peut-être ce qu’il me faut… Merci pour la suggestion.
5 De Bernard -
Sauf erreur, des infos sur l’UPP où plein de choses sont expliquées - catégorie profession photographe (social, fiscal, statut…) -
Sans allez jusqu’à adhérer à l’UPP, L’AGESSA répond pour ce qui concerne les cotisations sociales
Ceci dit, il semble qe ce ne soit pas si “simple”….
cf https://blog.droit-et-photographie…. et sa partie Vous êtes photographe ? Surtout ne le dites pas!!
6 De Philippe -
Je crois que le statut d’autoentrepreneur te conviendrait bien. En effet, s’il est adossé à un statut de salarié tu ne perds pas trop en protection sociale, et les coûts sont réduits par rapport à une structure plus lourde comme une société, même unipersonnelle.
À ta place, je ferais autoentrepreneur pour l’activité informatique, et maison des artistes/droits d’auteur pour la photo ;)
7 De Franck -
Yep pour l’auto-entrepreneur question « Geekeries », par contre la Maison des artistes ne semble pas convenir pour les photographes :
Vais aller voir du côté
d’Odessade l’AGESSA :-)8 De Tomek -
C’est une excellente idée ! Et l’autoentreprise est tout à fait adaptée pour les geekeries, je confirme.
Du coup je vais pouvoir te commander des plugins spécifiques. Tu t’y mets quand ? :-)
9 De Franck -
Tomek quand ? Eh bien la réponse standard chez Dotclear c’est…
… quand ça sera prêt :-)
10 De Franck -
Bernard j’ai sorti ton commentaire de l’anti-spam, merci pour les infos complémentaires !