Finalement je vais sursoir à la création de ma micro-entreprise pour l’essentielle raison que si je fais ça dès maintenant alors que je n’ai à l’horizon rien qui soit susceptible d’être facturé — côté photo, une nouvelle sollicitation pour Paris-Web ne sera pas faite avant la fin du printemps si jamais c’est le cas, et côté geekeries il n’y a pour l’instant aucune perspective réelle —, je vais devoir m’acquitter plus tôt que prévu de la CFE qui est dépendante du chiffre d’affaire, certes, mais qui possède aussi un minima qui peut varier entre 200 et 500€ (c’est fonction de la commune dont dépend l’entreprise et je sais que le taux appliqué à Montrouge approche des 18%).
Alors donner de 200€ à 500€ — en fait une µ-entreprise est exonérée la 1re année, et la base d’imposition est divisée par deux la seconde — sans avoir facturé du tout me semble une mauvaise idée, non ? Je vais donc attendre de voir si quelque chose se précise question activité et si c’est le cas je ferai le nécessaire d’un point de vue administratif. Quoi qu’il en soit ça ne sera pas pour 2017, autant gagner un an question exonération !
Ou alors je bascule côté photographe auteur, exonéré de cette taxe, mais je n’ai pas encore bien évalué les conséquences en terme de fiscalité et d’obligations. Je dois dire que je préfèrerai aussi conserver mon pseudo actuel de photographe plutôt que d’utiliser mon patronyme réel — ce qui est une obligation si j’opte pour la µ-entreprise —, au moins tant que j’ai une activité salariée par ailleurs (œufs, panier, toussa…).
Finalement, faire du bénévolat, c’est plus simple :-)
Sinon, pour parfaire mes outils dédiés à ma petite entreprise, peu importe la forme qu’elle prendra finalement, je pense envoyer une lettre à Mère-Noël en lui demandant ceci, vu que j’ai été très sage, gentil, … :
C’est juste pour essayer et voir si le moyen format me convient, hein ?
1 De Cunégonde -
Tu pourrais aussi regarder les myens dormats de futji.
2 De Franck -
Oui je sais Cunégonde, on me l’a signalé hier sur Twitter (ils ont d’ailleurs les mêmes capteurs), sauf qu’ils sont rudement moins beaux que le Hasselblad :-)
3 De Diablotin -
Bénévolat plus défraiement, c’est une bonne solution… Le remboursement des frais n’est pas considéré comme un revenu. Je connais plein d’artistes qui fonctionnent ainsi : avoir un cachet pour un minimum d’heures -juste assez pour prétendre au statut d’intermittent- et se faire “défrayer” pour le reste…
4 De Franck -
C’est vrai que je pourrais aussi utiliser l’association Dotclear pour facturer, du moment que ça a un rapport ; je me demande d’ailleurs sur mon premier défraiement comprenant mon nouveau matériel (12710€) passera ou pas :-)
5 De Pep -
Je te laisse l’essayer et je suis prêt à te le récupérer - gracieusement - s’il ne te convient pas…
6 De Nuits de Chine -
Et puis en plus ça coûte quoi ? Un bitcoin, tout au plus…
7 De Franck -
Ok c’est noté Pep !
Deux secondes Nuits de chine, je regarde mon portefeuille et … ah non, pas assez, je n’ai que 63 mBTC, pas franchement assez :-)
8 De Bernard -
Attention quand même aux “remboursements de frais”.
Ces frais doivent être réels.
Par ex, remboursement d’achats faits pour l’asso, donc au centime près.
Pour ce qui concerne les frais de déplacements, il existe un barème (cf /km et type de véhicule). Et le déplacement ou transport se calcule par rapport au siège de l’asso: donc, par ex: Paris/Paris…
Qui plus est l’asso ne doit rien imposer: ni quand, ni où, sans prendre le risque de voire le bénévole considéré comme salarié.
Cf la notion de lien de subordination. et de faux indépendant.
Sans omettre les problèmes qui peuvent être liés à un accident (sur le lieu d’activité ou durant le transport).
pour résumer, le plus simple, amha, serait que l’asso facture et achète du matériel (voire des logiciels/licences) que tu pourrais utiliser - mais qui ne seraient pas à ton nom (??)
9 De Bernard -
erreur sur le lien de subordination…
10 De Bernard -
Pour “photographe”, il peut s’agir de demander au “diffuseur” des droits d’auteur - à vérifier, pour exposer/voire pour un travail de commande.
L’AGESSA récupère les cotisations +, pour le diffuseur/commanditaire le droit de représentation, avec des modalités, pour l’auteur, la première année.
En fait, c’est un peu comme la Sacem, pour la musique, ou la Maison des artistes pour les plasticiens.
Ils récupèrent des cotisations sociales à la place de l’URSSAF ; dépend de la loi d’auteur (pour la France)
Donc, amha, en effet, prendre le temps de réfléchir posément au “comment faire” une fois que tu envisages de demander une rétribution pour un service.
En interrogeant, par ex, ceux qui pratiquent le même type d’activités - même occasionnellement…
11 De Franck -
Oui il va falloir mettre tout ça sur la table et comparer ; je pense avoir une assez bonne idée du côté auto-entrepreneur, mais je n’ai pas encore fouillé de l’autre côté ;-)
Quant à la prise en charge d’un matériel comme celui que je montre dans le billet il va de soi que c’est totalement hors de propos !
12 De catherine -
J’ai eu un prof de photo qui avait acquis un Hassel… non pas parce qu’il était meilleur, mais parce que cela lui donnait du crédit vis-à-vis de ses clients, qui avaient tous les moyens de faire des photos de qualité avec leurs propres appareils.
Je pense aux petites mains de Mama Noël, offrant pareil engin, et j’espère que sa liste de Noël sera aussi exaucée, car elle peut y perdre sa liquette.
13 De Diablotin -
C’est vrai que le statut associatif, ici, est différent, et bien plus avantageux… Je connais mal, de fait, les limitations du statut général loi 1901 ! D’où mon commentaire précédent.