Frénésie de code — quand je dis code, moi le développeur informatique, c’est de programmation dont il s’agit, des dizaines, des milliers de lignes agencées de la bonne façon —, ces derniers jours, il va falloir que je lève le pied et que souffle un peu et j’ai d’ailleurs commencé hier, à souffler.
Petit tour de veille, ici et là, lire les nouvelles, y compris les geekesques, essayer des solutions dénichées ici et là, revenir en arrière, mille fois ; en fait je ne compte pas, ça ne servirait à rien.
Ceux qui savent, en particulier au Guilvinec, l’ont bien compris. Il faut savoir se poser, causer un peu avec le voisin qui fait pareil, échanger, partager, ce qu’on fait de moins en moins et corollaire le savoir se perd !
Je l’ai encore remarqué hier, en posant une question à deux amis et voyant leurs réponses éclairées, j’ai finalement compris que je finissais par être un des rares, voire le seul à connaître encore bien l’ensemble du projet. Bus factor égal à 1 ou pas loin !
Le Bus factor, un nom rigolo pour une notion toute bête et pourtant plutôt importante : « Combien de personnes clés dans votre équipe peuvent se faire renverser par un bus avant que votre projet échoue ? ».
Vous voyez l’idée ? Alors un bus factor égal à 1 est particulièrement dangereux, sauf… Sauf qu’en fait ce n’est pas tout à fait vrai. Si je disparais, le projet n’évoluera plus, à moins qu’un autre quidam prenne la relève, mais ça ne l’empêchera pas de tourner quand même, au moins pendant quelques temps. Le temps que les technologies évoluent et rendent celui-ci obsolète.
Sale temps en ce moment sur Paname, un temps à faire du noir et blanc, sauf que avec ce ciel gris, c’est plutôt bof question luminosité ! Terne, humide et vaguement froid. Je plains ceux qui vivent dehors.
Cela dit la Seine est en crue, peut-être que ça vaudrait le coup que je me traîne samedi — a priori le pic de crue est prévu ce jour-là — du côté des quais ? En même temps, j’avais prévu de publier une nouvelle version du-dit projet, celui-là même dont je causais plus haut…
Cela dit, si les prévisions météo se confirment, on pourrait avoir un joli rayon de soleil le week-end qui arrive ! Mais pour l’instant, il pleut, pour changer.
Ikigai (生き甲斐), « raison d’être » en français, est un mot japonais qui définit l’intersection entre ce qu’on aime, ce pour quoi on possède un talent, les causes qui nous tiennent à cœur et les valeurs qu’on tient à partager. On peut aussi dire que c’est l’intersection entre la passion, la profession, la vocation et la mission. Et je crois que je n’en suis pas loin avec mes occupations quotidiennes depuis des décennies, à faire de l’ordinateur comme certains disent.
En gros : une bonne raison de se lever le matin !
Stendhal n’en était pas loin en disant que La vocation, c’est avoir pour métier sa passion
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Est-ce que tous les artistes ont aussi trouvé leur ikigai ? Je crois que la photographie (humaniste) aurait tout aussi bien pu être mon ikigai. Je me suis souvent rêvé reporter-photographe, parcourant les pays à moto — oui, aussi — ou à pied.
Et voilà, intermède d’une heure, juste le temps de faire une modification d’aspect ici-même, que personne à part moi ne remarquera, mais je suis mon plus fidèle visiteur aussi, donc ça compte !
Café…
Pour tout dire, cet hiver, je commence à le trouver long, alors que nous ne sommes pas encore fin janvier, c’est dire ! J’ai envie de lumière, plus que de soleil d’ailleurs, de retrouver l’envie d’aller rouler sur une route sèche et avec une température pas trop froide — je commence à trouver ça confortable à partir de 13 degrés, et jusqu’à 18/20 c’est super, au delà ça commence à faire beaucoup quand on porte blousons, bottes, gants et casque !
En attendant les lumières de Bretagne, je vais retourner à mon code et puis dans quelques jours je reviendrai causer ici avec de nouvelles photos, pour faire joli !
On reconnaît facilement le photographe professionnel au milieu d’un troupeau de touristes : c’est celui qui cache son appareil.
Roland
C’est probablement pour ça que je porte le mien de côté…