Déjà il pleut ! C’est incroyable qu’il pleuve, non ? Après avoir passé tant de mois sous la flotte en attendant les beaux jours de l’été, voilà-t-y pas que ça se remet à faire moche ; bon en même temps il fait pas froid, c’est toujours ça.
C’est un peu le problème du lundi, en fait, on en voit pas le bout de cette fichue semaine, alors que le vendredi, tout de suite, ça va mieux. Certains disent qu’en fait, si t’aimes pas le lundi, c’est pas que t’aimes pas le lundi, c’est que t’aime pas le capitalisme !
Sautons du coq à l’âne avec les écolos, bien décidés à faire liste solo pour les européennes, soi-disant pour éviter les marchandages de partis et de chapelles ; bref, spa encore aujourd’hui qu’on aura un bloc (à facettes) uni pour s’opposer à la droite au pouvoir et à l’opposition — oui elle est partout, c’est incredible isn’t it?
Cela dit, j’ai arrêté de compter depuis longtemps le nombre de chapelles chez les écolos, une cane n’y retrouverait pas ses petits, parce qu’il n’y a pas que des chapelles, y’a aussi des courants, changeant, élections après élections. C’est vivant, mais perturbant, un peu, pour le simple quidam !
Et puis aussi, Hulot était écolo — de Rugy aussi d’ailleurs —, je vous laisse conclure ;-)
Bref, on est dans la mouise, on sait pas trop comment agir — Emmanuel le dit bien mieux que moi —, et ça devient frustrant, à force, d’être à ce point impuissant !
Aujourd’hui j’aimerais transformer tout cela en action, mais je reste comme stupéfait. Je ne sais pas encore où orienter mon énergie. Je ne peux assurément rester avec ces constats, ces lectures entre les mains et continuer comme si de rien n’était. L’horizon a bougé.
Emmanuel Effondrement ,
1 De lynxxe -
Je rumine ces mêmes pénibles sentiments de sidération, d’impuissance, avec en prime une bonne dose de colère qui ronge. Et cette réflexion de John Trudell, poète Lakota et activiste, sur laquelle je suis tombée, qui n’arrange pas mon moral : « Lorsque je me promène dans l’Amérique profonde et que je vois la masse des blancs, ils ne se sentent pas opprimés, ils se sentent impuissants. C’est là que nous pouvons mesurer l’étendue du génocide psychologique qu’ils ont déjà infligé à leur propre peuple. ». Alors je lis ton billet, je découvre tous les liens du billet de Stéphane. Ca fait du bien quand même, des ouvertures d’action. Bon mardi !
2 De lynxxe -
Oh zut, je voulais dire Emmanuel, bien sûr
3 De Franck -
Merci !