Open Time

Photographe à Paris-Web c’est cool, c’est fatiguant, c’est plaisant, c’est usant, surtout pour une carcasse comme moi, avec quelques kilos surnuméraires et quelques années dans les articulations ; cela dit, je trouve que physiquement j’ai à peu près tenu le choc, même s’il m’aura fallu deux jours pour m’en reposer.

Après, parce qu’une fois fini Paris-Web, c’est pas encore fini, y’a toutes ces photos que tu as prises et qu’il faut développer. J’y ai passé quelques heures quelques soirs de la semaine passée, je dirais 4 ou 5, plus encore une douzaine ce week-end, et j’en ai encore probablement autant, voire plus, à venir si j’en juge par le ratio actuel développées/pas développées (peu ou prou égal à 2/5).

Faut dire que je fais tout à la mano, aucun « preset » appliqué de façon standard, chacune des photos est évaluée, parfois mise à la corbeille, recadrée s’il le faut, reprise côté couleurs et lumières, voire convertie en noir & blanc — que j’apprécie particulièrement —, et il m’arrive de temps en temps, quand j’en ai plusieurs sympa dans une série, de jouer avec la dernière d’entre elle.

Je me souviens de mes débuts avec la photo numérique, où, peu au fait des techniques de développement disponibles, je m’évertuais à publier les photos telles que sorties du capteur. C’est fini aujourd’hui et même si j’adore l’objectif que j’utilise exclusivement avec mon boîtier — mon iPhone me servant d’appareil photo à tout faire lorsqu’il me faut du couteau suisse —, il reste que c’est rarement une photo brute que j’offre à voir.

C’est là que je mesure l’avantage de faire de la photo en aficionados ! Pas de compta, pas de recherche de clients, pas d’obligation de résultat — même si je m’en impose une, entre autre pour des événements comme Paris-Web !

Accessoirement il m’aura manqué un réflecteur, cette année, pour déboucher les ombres à l’extérieur, malgré le joli temps qu’on a eu. Du coup j’en ai commandé un dans la foulée, des fois que je refasse des photos, un jour ou l’autre ;-)