J’ai compris cette nuit l’intérêt de l’arrêt de travail dont je bénéficie depuis samedi. Réveillé à 2h30 par une jolie douleur thoracique, je me suis rendormi vers 5h du matin sur le canapé du salon pour me réveiller enfin vers 9h.
Dans ces conditions, effectivement, je n’aurais pas été franchement gaillard pour aller bosser !
Faut dire que j’ai toujours ce vieux syndrome de l’imposteur qui me glisse au coin de l’oreille que je ne mérite pas vraiment l’arrêt de travail en question et que je suis une feignasse ;-)
Comme quoi, les martèlements entendus pendant l’enfance ont parfois des échos qui perdurent…
1 De Cunégonde -
Tu sais qu’avant de te connaitre, je ne savais pas ce que c’était le syndrome de l’imposteur. Et mzintenant, je me demande quand on découvrira que je ne fais pas l’affaire.
2 De Franck -
Hi hi, bienvenue au club \o/
PS : Je crois qu’on est quelques millions, voire quelques dizaines de millions, voire peut-être même plus dans ce club ;-)
3 De Pablo -
Le capitalisme n’a toujours pas bien compris que lorsque les travailleurs sont plus sains, bien reposés, mieux payés et plus heureux en général, on peut les exploiter plus facilement ! ;-)
Sinon, patience et bon courage pour ta convalescence !!! :-*
4 De Franck -
¡Muchas gracias Pablo!
5 De Obni -
Pas d’epreuves sur effort prévue ? Une douleur qui réveille la nuit, tu en parles à ton cardiologue ?
6 De Franck -
Obni c’est la péricardite qui se réveille (l’aspirine qui termine de faire effet) qui est la cause du réveil, rien d’autre. Côté coronaires tout va bien, aucun signe inquiétant après examens et j’ai de toute façon une épreuve d’effort de contrôle prévue dans les mois qui viennent.
Cela dit, avec une péricardite, je doute que mon cardiologue me propose une épreuve d’effort, spa trop compatible ;-)
Quoi qu’il en soit, c’est sous contrôle, merci de t’en inquiéter Obni !
7 De Bernard -
Attention, le “syndrome” dont il s’agit ici: arrêt de travail = feignasse, est strictement encadré par la loi:
De plus, le salarié ne perçoit aucune rémunération les 3 premiers jours.
Quant à l’indemnité qui lui est versée, elle n’est -sauf erreur, que de 50% du salaire, et ce n’est pas l’employeur qui la paye…
Bref, ce syndrome particulier ne profite que peu au salarié,…
Quant
au patronà l’entrepreneur, il lui reste la possibilité d’engager une autre personne en CDD en prenant la précaution de verser, au “nouveau” salarié, une rémunération nettement inférieure à celle versée antérieurement au salarié qui a arrêté son activité. Et, s’il est un tant soit peu “intelligent”, de montrer à tous que ce nouveau salarié fait mieux et plus vite ce qu’il lui demande de faire.Quant au “syndrome de l’imposteur”, il concerne surtout - si j’en crois mes lectures, au “sentiment d’avoir usurpé une place, de ne pas être à la hauteur du poste qu’on occupe et/ou de ne pas avoir le droit d’y être. “
Ce qui ne doit être ton cas, sauf si tu culpabilises (jusqu’à la dysthymie ?)…
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note: Dans ton cas, amha, ce sont plutôt tes collègues qui vont rencontrer des problèmes pour faire faire les petites tâches qu’ils te confiaient chaque jour - car flemmards ou imposteurs ?
8 De lynxxe -
Les maux d’enfance murmurent toute la vie… Mais ils offrent aussi de bonnes clés de lecture pour se montrer doux avec soi-même.
Quant à la feignasserie, quelle chance de disposer de cette qualité qui rend attentif à autrui et au monde, compréhensif et super créatif. Et c’est un bien beau mode de résistance à la cet absurde idéal de marche en avant forcenée.
J’espère que tu vas vite reprendre du poil de la bête et profiter de cet arrêt momentané, flemmarder en paix et tout et tout.
9 De Franck -
Bernard j’ai une situation privilégiée puisque mon employeur complète la paie pour atteindre les 100%, a minima le premier mois, c’est dégressif ensuite.
Sinon mes collègues feront comme d’habitude, ils attendront que je revienne pour venir me voir ;-)
lynxxe j’en profite, t’inquiète !