Les pivots de mes cauchemars, qui récurrents se manifestent souvent
Les déplacements, compliqués, à moto, en train, à pied — la course est difficile et épuisante
Un milieu urbain, en noir et blanc, de dédales enchevêtrés aux labyrinthes compliqués
Pas de sons, souvent pas de vêtements alors que les rares présents le sont
J’ai des souvenirs vivaces de beaucoup d’entre eux
Ce passage entre deux immeubles pieds nus sur une poutre en béton ferré
Le vide au-dessous qui attire, forcément ; ruelle glauque et humide
Je cherche, presque toujours ; un coin de rue, un lampadaire, du Hopper monochrome
C’est difficile et le but n’est jamais atteint
Mes cauchemars n’ont pas de fins, j’aime bien !