Ombre et lumière

Grève blanche

Et je n’habite toujours pas la petite maison biscornue sur le quai.

Virgile , Ad Virgilium : D-Day

Herbe

Retourner à la mer, encore et encore ; je crois que c’est l’endroit qui m’attire le plus, même si je me sens bien en ville, je ne respire pleinement qu’au bord de la grève.

Grève blanche

Une semaine à la Toussaint, ou alors à la fin de l’année, une autre semaine encore vers Pâques, avec les copains de la colo Dotclear — même si son nom n’est qu’un prétexte —, quelques semaines encore pendant l’été, le plus souvent un mois entier. C’est devenu un minimum, bien qu’en fait de minimum il n’y a pas ; ça pourrait être moins ou plus…

Grève blanche

L’année dernière, pour écluser mes derniers jours de congés restant à prendre fin mai — sinon ils sont perdus — j’avais choisi de traverser le bord de la Méditerranée depuis le Verdon où je me trouvais pour le rassemblement annuel avec les copains jusqu’à Carcassonne, puis un bout en Espagne, le long de la côte, les vallées des Pyrénées — pas moyen de monter par les cols pour cause de météo défavorable — puis ensuite, une fois arrivé sur la côte Atlantique, un petit bout encore en Espagne, juste pour le plaisir de longer la mer.

Soir de fête

Cette année, fin mai, je suis resté à Paris, la météo étant vraiment trop incertaine pour que je prenne plaisir à aller loin ; donc hormis un long week-end de l’Ascension en Belgique, toujours pour le rassemblement annuel avec les copains motards et avec un temps magnifique cette fois, j’ai laissé la moto au garage et ça commence à me manquer sérieusement.

Fairway

Les voyages à moto vous font voir les choses d’une façon totalement différente. En voiture, on est enfermé. Parce qu’on y est habitué, on ne se rend plus compte qu’à travers les vitres on ne voit pas mieux le paysage qu’à la télé. On n’est plus que le témoin passif d’un spectacle ennuyeux, figé.

En moto, plus d’écran. Un contact direct avec les choses. On fait partie du spectacle, au lieu d’être un simple spectateur. Le ruban de béton, qui se déroule en sifflant à dix centimètres sous vos pieds, c’est vraiment un ruban de béton. Son image reste floue, mais à tout moment on peut le toucher du talon, tout reste accessible à la conscience immédiate.

Robert M. Pirsig, Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes

Le fumeur

Alors je vais rester à la maison, avec peut-être quelques petites balades récréatives de quelques heures chaque fois, pour le simple plaisir d’enrouler, et puis développer les photos que j’ai encore à traiter, et en publier certaines…

Et puis imaginer des itinéraires à venir, des projets de balade pour les années qui arrivent, rêver quoi !

Les chaises

Peut-être qu’on se croisera sur le chemin, qui sait ? Et c’est ça qui est bien.

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