Je me suis dis, c’est les hormones, Simone. J’ai accepté l’idée que j’avais des variations hormonales qui faisaient faire le yoyo à mon humeur, que ce soit vrai ou pas, le concept des écluses intérieures me parle. J’ai l’habitude, je surfe sur l’insomnie, j’attends que ça passe. Mais là, c’était comme quand j’ai la boule dans la gorge en août, tous les ans, le coeur au bord des lèvres et les pleurs au bord des cils, quand mon corps se prépare, se rappelle, aux répliques de la mort de Michel, année après année.
Beaucoup découvrent aujourd’hui ce que d’autres endurent depuis des décennies…